Le Seigneur explique à ses disciples la parabole du semeur. Elle est le point de départ de tout son enseignement (verset 13). En effet, pour tirer profit des leçons enseignées par Jésus, il est nécessaire que l’Évangile ait d’abord pris racine dans le cœur.
Même si nous sommes de vrais croyants, nous pourrions ressembler parfois aux trois premiers terrains, car ce n’est pas seulement la bonne nouvelle du salut que Satan cherche à enlever aussitôt semée. De nombreuses fois, n’avons-nous pas été insensibles aux paroles que Dieu nous a adressées ? Nos contacts avec le monde avaient endurci notre cœur comme le chemin (voir chapitre 6. 52). Ou bien ne nous est-il pas souvent arrivé d’agir sous l’effet de nos sentiments, jusqu’à ce qu’une épreuve révèle notre attitude indépendante et notre manque de foi ? (comparer verset 17).
À l’opposé de l’insouciance, les soucis ont également un effet négatif ! (Luc 21. 34). Avec « la tromperie des richesses et les autres convoitises », ils peuvent étouffer pendant un certain temps la vie spirituelle d’un enfant de Dieu et priver le Seigneur du fruit qu’il aurait dû porter en sa saison (Tite 3, fin du verset 14). « Prenez garde à ce que vous entendez » – recommande le Seigneur Jésus (verset 24). En Luc 8. 18 nous lisons : « Prenez donc garde à la manière dont vous entendez ». Oui, de quelle manière recevons-nous la divine Parole ?