Les trois paraboles de ce chapitre forment un ensemble merveilleux. La condition d’un pécheur nous y est présentée sous trois aspects : celui de la brebis, de la drachme et de l’enfant, tous trois perdus ; et son salut comme accompli en amour à la fois par le Fils (le bon Berger) par le Saint Esprit (la femme diligente) et par le Père.
Non seulement le tendre Berger cherche sa brebis « jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée » (verset 4 ; comparer verset 8 fin) mais il la charge ensuite sur ses propres épaules pour la conduire à la maison.
Comme cette drachme, pièce de monnaie à l’effigie du souverain qui l’a émise, l’homme est à l’image de celui qui l’a créé. Mais perdu, à quoi pouvait-il servir ? Il est devenu inutile (Romains 3. 12). Alors le Saint Esprit « allumant la lampe » s’est mis à l’œuvre diligemment et il nous a trouvés dans nos ténèbres et dans notre poussière.
Chaque parabole mentionne la joie du propriétaire légitime, une joie qui cherche à être partagée. Celle de Dieu rencontre un écho chez les anges. Si nous entendons ceux-ci chanter au moment de la création (Job 38. 7) puis lors de la naissance du Sauveur (chapitre 2. 13), l’allégresse remplit aussi le ciel « pour un seul pécheur qui se repent ». Le prix d’une âme est si grand aux yeux du Dieu d’amour !