Seule la puissance du Seigneur Jésus, vainqueur de « l’homme fort », peut nous délivrer du mal qui est en nous. Sinon une passion chassée sera fatalement remplacée par une autre. Notre cœur est semblable à la maison du verset 25. Rien ne sert de le balayer ou de l’orner si un hôte nouveau, Jésus, ne vient l’habiter et le gouverner.
La bénédiction, répète ensuite le Seigneur, ne dépend ni des relations de famille (versets 27, 28 ; comparer chapitre 8. 21) ni des privilèges d’une génération. Elle est promise à ceux qui écoutent et qui gardent la parole de Dieu.
Le verset 33 reprend l’enseignement du chapitre 8. 16. Le boisseau mesure de capacité, est le symbole du commerce et des affaires ; le lit, celui du sommeil et de la paresse. Choses opposées l’une à l’autre, mais toutes deux capables d’étouffer la petite flamme de notre témoignage. En Matthieu 5. 15, la lampe devait luire « pour tous ceux qui sont dans la maison ». Ici, elle est allumée « afin que ceux qui entrent – les visiteurs – voient la lumière ».
L’œil méchant (verset 34) est celui qui fait pénétrer en nous les ténèbres du péché. Attention à la direction que prennent quelquefois nos regards (Job 31. 1), à certaines lectures qui souillent le cœur et égarent l’imagination ! (2 Corinthiens 7. 1).