Jésus s’adresse solennellement aux villes dans lesquelles il avait enseigné et accompli tant de miracles. Il souligne la grande responsabilité de leurs habitants. Que pourrait-il dire aujourd’hui de tant de jeunes élevés dans des familles chrétiennes, bien plus privilégiés, mais plus responsables aussi que tant d’autres ?
Les 70 reviennent tout joyeux. Qu’ils aient ainsi chassé les démons dirige les pensées du Seigneur sur le moment où le diable sera lui-même chassé du ciel et précipité sur la terre (Apocalypse 12. 7…). Mais Jésus invite les disciples à se réjouir pour un autre motif : le ciel, purifié de la présence de Satan, deviendra leur demeure. Dès maintenant leurs noms y sont écrits. À son tour, le Seigneur se réjouit et s’émerveille, non de la puissance qui a été exercée, mais des plans du Dieu d’amour. Il a plu au Père de se faire connaître par le moyen du Fils. En contraste avec ce que nous disons généralement aux enfants : « quand tu seras grand, tu comprendras ceci ou cela », à qui une telle révélation a-t-elle justement été faite ? Aux petits enfants et à ceux qui leur ressemblent par l’humilité et la simplicité de leur foi. Remplissons-nous ces conditions ?