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Évangile selon Luc
Chaque jour les Écritures - 4e année

Luc 8. 40 à 56

Douze ans

Jaïrus, ce chef de synagogue dont la fille unique est en train de mourir, supplie Jésus de venir dans sa maison. Il n’a pas autant de foi que le centurion du chapitre 7 ; car ce dernier savait qu’une parole du Seigneur était suffisante pour que son serviteur soit guéri, même à distance. Pendant que Jésus est en chemin, il est touché furtivement par cette femme qui auparavant avait consulté en pure perte un grand nombre de médecins. Mais avec la guérison le Seigneur veut lui donner l’assurance de la paix : aussi l’oblige-t-il à se faire connaître.

Poursuivant sa route avec le père angoissé, Jésus a « la langue des savants » pour le soutenir par une parole (verset 50 ; comparer chapitre 7. 13 et Ésaïe 50. 4). Alors, a lieu une scène extraordinaire. À l’appel du « Prince de la vie » (Actes 3. 15), la jeune fille se lève immédiatement. Mais Jésus sait qu’elle a maintenant besoin de nourriture, et dans sa tendre sollicitude, il veille à ce que celle-ci soit assurée. Ainsi dans ces deux circonstances nous voyons l’amour du Seigneur se manifester encore après la délivrance : envers la femme pour l’établir dans une relation personnelle avec lui et l’amener à lui rendre un témoignage public ; envers cette jeune fille pour la nourrir et la fortifier.

Luc 8

40Quand Jésus fut de retour, la foule l’accueillit, car tous l’attendaient. 41Et voici, il vint un homme du nom de Jaïrus ; il était chef de la synagogueA. Se jetant aux pieds de Jésus, il le supplia de venir dans sa maison, 42parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, et elle se mourait. Comme Jésus y allait, les foules le pressaient.
43Une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans et avait dépensé tout son bien en médecins, sans avoir pu être guérie par aucun, 44s’approcha par-derrière et toucha le bord de son vêtement ; et à l’instant, sa perte de sang s’arrêta. 45Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous niaient, Pierre dit, ainsi que ceux qui l’accompagnaient : MaîtreC, les foules te serrent et te pressent, et tu dis : Qui m’a touché ? 46Jésus dit : Quelqu’un m’a touché, car je sais que de la puissance est sortie de moi. 47La femme, voyant qu’elle n’était pas cachée, vint toute tremblante ; elle se jeta devant lui et déclara devant tout le peuple pour quelle raison elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie instantanément. 48Il lui dit : Bon courage, [ma] fille ; ta foi t’a guériea ; va en paix. 49Comme il parlait encore, quelqu’un vient de chez le chef de synagogue et lui dit : Ta fille est morte, n’importune pas le maîtreB. 50Mais Jésus, qui avait entendu, répondit au chef de synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. 51Quand il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer, sinon à Pierre, à Jean et à Jacques, au père de l’enfant et à la mère. 52Tous pleuraient et se frappaient la poitrine à son sujet ; mais il leur dit : Ne pleurez pas, car elle n’est pas morte, mais elle dort. 53Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. 54Mais lui, les ayant tous mis dehorsb, la prit par la main et cria : Enfant, réveille-toic. 55Son esprit retourna [en elle], et elle se leva immédiatement ; alors il commanda de lui donner à manger. 56Ses parents étaient stupéfaits ; et il leur ordonna expressément de ne dire à personne ce qui était arrivé.

Notes

alitt. : sauvée.
bpl. mss. omettent : les ayant tous mis dehors.
cou : lève-toi.

(La Bible - Traduction révisée)