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Le livre de Job
Chaque jour les Écritures - 3e année

Job 9. 22 à 35

Briéveté de la vie

Au chapitre 7 verset 6 Job avait comparé la fuite de ses jours à la navette du tisserand. Il emploie ici l’image d’un coureur, puis celle des barques légères emportées par un fleuve, enfin celle d’un aigle qui fond sur sa proie (verset aussi Jacques 4. 14 et Psaume 39. 6). Jeune on ne le réalise guère, par contre le témoignage de tous les vieillards est unanime : la vie est en réalité vite passée. Nous n’en avons qu’une seule à vivre !

Non, il n’est pas possible de les retenir, ces jours qui s’échappent sans retour. Par contre, la manière dont nous les remplissons peut leur donner une valeur éternelle. Employé pour le monde, le temps se dissipe en futilités mensongères. Mais s’ils sont utilisés pour le Seigneur, les courts moments pendant lesquels nous sommes sur la terre peuvent porter un fruit qui demeure (Jean 15. 16).

Nous adressons une exhortation toute spéciale à ceux d’entre nos lecteurs qui n’appartiendraient pas encore au Seigneur. Cette rapide fuite des jours incite bien des personnes à profiter de la vie. « « De l’heure fugitive, hâtons-nous, jouissons : L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive… » » – a dit un poète. Mensonge ! Il y a une rive (Marc 4. 35), il existe un port (Psaume 107. 30). Préparez-vous à y aborder en sûreté !

Job 9

22Tout revient au même ; c’est pourquoi j’ai dit : Il consume le parfait et le méchant.

23Si le fléau donne subitement la mort, il se moque de l’épreuve de l’innocent.

24La terre est livrée en la main du méchant : il couvre la face de sesa juges. S’il n’en est pas ainsi, qui est-ce donc ?

25Mes jours s’en vont plus vite qu’un coureur ; ils fuient, ils ne voient pas ce qui est bon ;

26Ils passent rapides comme les barques de jonc, comme un aigle qui fond sur sa proie.

27Si je dis : J’oublierai ma plainte, je renoncerai à mon visage [morne] et je serai joyeux,

28Je suis épouvanté de tous mes tourments ; je sais que tu ne me tiendras pas pour innocent.

29Soit, je suis méchant : pourquoi me fatigué-je ainsi en vain ?

30Si je me lave avec de l’eau de neige, et que je nettoie mes mains dans la puretéb,

31Alors tu me plongeras dans un fossé, et mes vêtements m’auront en horreur.

32Car il n’est pas homme, comme moi, pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en jugement.

33Il n’y a pas entre nous un arbitrec qui mettrait sa main sur nous deux.

34Qu’il retire son bâton de dessus moi, et que sa terreur ne me trouble pas ;

35Alors je parlerai et je ne le craindrai pas ; mais il n’en est pas ainsi de moi.

Notes

ac.-à-d. : ceux de la terre.
bou : avec du savon.
cou : médiateur.

(La Bible - Traduction révisée)