Ces chapitres 6 et 7 font penser respectivement aux chapitres 16 et 17 de l’Exode. Au chapitre 6, Jésus s’est présenté comme le véritable Pain venu du ciel, dont la manne n’était que la figure. Il est devant nous maintenant comme le rocher d’Exode 17 d’où l’eau de la vie jaillit en abondance. Ésaïe, dans son chapitre 55, invitait « quiconque a soif » à venir aux eaux de la grâce. Mais ici c’est le Sauveur lui-même qui crie « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (verset 37). Et le croyant, rempli du Saint Esprit, devient un canal pour la bénédiction des autres (verset 38).
Hélas ! pour toute réponse, ce sont de nouvelles contestations. C’est comme si des gens assoiffés, mis en présence d’une source pure, au lieu de boire, se mettaient à discuter de la composition chimique de l’eau ou de son origine !
La fin du chapitre nous montre encore deux témoignages rendus au Seigneur devant les pharisiens. Les gardes envoyés pour le prendre sont obligés de reconnaître que ses paroles ne sont pas des paroles humaines : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme ». C’est ensuite Nicodème qui plaide timidement en faveur de celui avec lequel il avait eu un entretien personnel inoubliable (chapitre 3).