De Capernaüm, Jésus monte à Jérusalem. La Pâque « des Juifs » est proche. Cette fête n’a plus le caractère d’un « jour solennel de l’Éternel » ni d’une « sainte convocation » (Lévitique 23. 2 ; comparer Jean 7. 2). Car un trafic honteux remplit le temple à cette occasion. Des commerçants y vendent les divers animaux nécessaires aux sacrifices. Indigné, le Seigneur purifie la maison de son Père (verset 16).
Amis chrétiens, notre corps est le temple du Saint Esprit. Si nous nous sommes laissés envahir et dominer par des habitudes ou des pensées impures, laissons le Seigneur y mettre de l’ordre et nous sanctifier. Il est jaloux de nos affections pour notre Père.
Les personnes dont il est question aux versets 23 à 25 croyaient en Jésus par l’intelligence sans que leur cœur soit véritablement touché. Elles reconnaissent sa puissance pour faire des miracles, mais ce n’était pas la foi et Jésus ne se fiait pas à elles. Car la foi vient de ce qu’on entend… par la parole de Dieu (comparer verset 22 et Romains 10. 17). La parfaite connaissance qu’a Jésus du cœur humain est une preuve de sa divinité (verset 25 ; lire Jérémie 17. 9, 10). Mais son amour ne s’en est pas pour autant refroidi, car ses motifs pour aimer, c’est en lui-même et non dans les hommes qu’il les puisait.