Ce chapitre 6 nous apprend comment agir envers un frère qui « s’est laissé surprendre par quelque faute » – sans perdre de vue notre propre responsabilité (verset 1), envers ceux qui sont accablés par des fardeaux (verset 2), envers « ceux de la maison de la foi », et envers tous, en faisant du bien (verset 10). Présentement nous semons, en vue de moissonner « en temps voulu ». Or un principe est évident : la récolte sera inévitablement de la même nature que la semence. Personne ne pourrait s’attendre à recueillir le blé là où des chardons ont été plantés. La chair engendre toujours la corruption, tandis que le fruit de l’Esprit germe pour la vie éternelle (verset 8 ; chapitre 5. 22 ; comparer Osée 8. 7 ; 10. 13). C’est donc maintenant qu’il faut choisir, plus tard tout regret sera vain.
Le chrétien a déjà été déclaré mort à la loi (chapitre 2. 19) et mort à la chair (chapitre 5. 24). Il est ici reconnu mort au monde et réciproquement (verset 14). Désormais le monde n’a pas plus de droits sur moi que moi je n’en ai sur lui. Entre lui et moi se dresse une infranchissable barrière, et c’est « la croix de notre Seigneur Jésus Christ », ma délivrance et ma gloire. D’un côté « une nouvelle création », de l’autre rien que Dieu reconnaisse (verset 15). Puissions-nous être d’accord avec lui en principe et en pratique.