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Le livre du prophète Ézéchiel
Chaque jour les Écritures - 4e année

Ézéchiel 47. 1 à 12

Le fleuve de la grâce

Dans ce futur temple, il reste au prophète à considérer un merveilleux détail. De dessous le seuil, comme du trône même de Dieu, jaillit une source fraîche, puissante, intarissable. Elle coule en s’élargissant (bien qu’il ne soit pas question d’affluents) et Ézéchiel, longeant la rivière avec son compagnon céleste, est invité à la traverser de mille en mille coudées. Bientôt il cesse d’avoir pied : ce sont « des eaux où il fallait nager ».

Image précieuse de ce fleuve de la grâce qui jaillit pour nous du saint lieu. Comme le prophète, nous apprenons à en apprécier la profondeur au fur et à mesure que nous avançons dans notre vie chrétienne, jusqu’à réaliser que cette grâce est insondable (2 Pierre 3. 18).

Ce fleuve extraordinaire coulera vers l’Orient, apportant la vie et la fertilité dans la région actuellement la plus désolée du globe : celle de la mer Morte (verset 8 ; comparer Joël 4. 18 et Zacharie 14. 8). Cette dernière sera rendue saine et poissonneuse ; le désert sera changé en sources jaillissantes (Ésaïe 41. 18) : rien ne rappellera plus la malédiction de Sodome. Ainsi la grâce divine et vivifiante produit du fruit pour Dieu partout où elle se répand, comme elle doit pouvoir le faire dans notre propre cœur (Jean 7. 38).

Ézéchiel 47

1Et il me fit retourner à l’entrée de la maison, et voici des eaux qui sortaient de dessous le seuil de la maison, vers l’orient, car la façade de la maison était [tournée] vers l’orient. Et les eaux descendaient de dessous, du côtéa droit de la maison, au sud de l’autel. 2Et il me fit sortir par le chemin de la porte du nord, et il me fit faire le tour par-dehors vers la porte extérieure, vers [la porte] qui regarde vers l’orient ; et voici des eaux qui coulaient du côté droit. 3Quand l’homme sortit vers l’orient, il avait un cordeau dans sa main ; et il mesura 1 000 coudéesb, et me fit traverser les eaux, – des eaux [montant] jusqu’aux chevilles des pieds. 4Et il mesura 1 000 [coudées], et me fit traverser les eaux, – des eaux [montant] jusqu’aux genoux. Et il mesura 1 000 [coudées], et me fit traverser, – des eaux [montant] jusqu’aux reins. 5Et il mesura 1 000 [coudées] : c’était une rivière que je ne pouvais traverser, car les eaux avaient crû, des eaux où il fallait nager, une rivière qu’on ne pouvait traverser.

6Et il me dit : As-tu vu, fils d’homme ? Et il me fit aller et retourner sur le bord de la rivière. 7Quand j’y fus retourné, voici, au bord de la rivière, des arbres en très grand nombre, d’un côté et de l’autre. 8Et il me dit : Ces eaux sortent vers la contrée orientale, et elles descendent dans la plainec et parviennent jusqu’à la mer ; lorsqu’elles se seront déversées dans la mer, les eaux [de la mer] seront rendues saines. 9Et il arrivera que tous les êtres vivants qui fourmillent partout où parvient la double rivière, vivront. Et il y aura une très grande quantité de poissons, car ces eaux parviendront là, et [les eaux de la mer] seront rendues saines ; et tout vivra, là où parviendra la rivière. 10Et les pêcheurs se tiendront auprès d’elle : depuis En-Guédi jusqu’à En-Églaïm, ce sera [un lieu] pour étendre les filets. Leur poisson sera selon ses espèces, comme le poisson de la grande mer, en très grand nombre. 11Ses marais et ses étangs ne seront pas assainis, ils seront abandonnés au sel. 12Et sur la rivière, sur son bord, d’un côté et de l’autre, croissaient toutes sortes d’arbres dont on mange. Leur feuille ne se flétrira pas, et leur fruit ne cessera pas : tous les mois ils porteront du fruit mûrd ; car ses eaux sortent du sanctuaire. Et leur fruit sera pour nourrir, et leur feuille, pour guérir.

Notes

alitt. : épaule.
benv. 540 m.
cl’Araba.
dou : nouveau.

(La Bible - Traduction révisée)