Aaron est une figure de Christ sous son caractère de grand souverain sacrificateur. Il était le porte-parole du peuple auprès de l’Éternel, comme Christ est maintenant, devant Dieu, le représentant de ceux qui lui appartiennent. Son vêtement va donc nous parler en figure de tout ce qui se rattache à la fonction que Jésus remplit dans le ciel en faveur de ses rachetés. Que le Saint Esprit nous rende intelligents (verset 3) pour en examiner les différentes parties. Elles illustrent en effet, en même temps que les attributs glorieux de notre souverain sacrificateur, des vérités qui nous touchent de très près.
L’éphod, sorte de tunique sans manches, en était l’élément principal et caractéristique. Comme le voile, il était tissé et brodé de fils de diverses couleurs dont nous avons appris la signification. Deux épaulières, sortes d’agrafes reliant les parties avant et arrière de l’éphod, le complétaient et, sur elles, des pierres d’onyx enchâssées portaient, gravés d’une manière ineffaçable, en mémorial, les noms des douze tribus d’Israël. Belle image, n’est-ce pas, de la manière dont Jésus soutient et porte ses rachetés ! Ils sont connus par leur nom et sans cesse présents à sa pensée (comparer Luc 15. 5). Et, en outre, ils font partie de sa gloire, de son ornement (verset 2).