Cette scène (versets 18 à 21) se trouve rappelée en Hébreux 12, 19 pour montrer la différence avec la position du croyant sous la grâce. À celui-ci il n’est plus commandé de faire quoi que ce soit, mais de croire en Jésus qui a tout fait. La fin du chapitre d’ailleurs ne nous montre pas l’homme dans la position de quelqu’un qui fait des œuvres, mais dans celle d’un adorateur. Il est clair que Sinaï n’est pas le lieu où Dieu et le pécheur peuvent se rencontrer (verset 24). Le verset 25 nous enseigne que les œuvres et les ordonnances de l’homme n’ont aucune place dans le culte selon Dieu. Enfin, selon le verset 26, nul ne doit s’élever au-dessus de ses frères ; la chair serait visible à sa honte.
Sous l’image du serviteur hébreu (chapitre 21. 2 à 6), nous reconnaissons le Seigneur Jésus (comparer Zacharie 13. 5, 6). Homme obéissant, qui seul a accompli la loi, ce parfait Serviteur aurait pu sortir libre, remonter au ciel sans passer par la mort. Mais il y aurait été seul. Or dans son amour infini, Christ voulait la compagnie d’une Épouse. Alors il a payé le prix nécessaire. Son sang versé, ses blessures, en sont la preuve, proclamant pour l’éternité l’abaissement volontaire de celui qui prit « la forme d’esclave » (Philippiens 2. 7) et qui, jusque dans la gloire, se plaira à servir les siens (Luc 12. 37).