Dans une vision glorieuse, le jeune Ésaïe se trouve soudain placé en présence du Dieu très saint. L’effet solennel de cette présence est une conviction de péché qui amène le prophète à prononcer un nouveau malheur, cette fois contre lui-même (comparer Luc 5. 8). Mais la grâce de Dieu va pourvoir aux exigences de sa propre sainteté. L’autel est à côté du trône. La purification du pécheur s’accomplit par ce qui parle du sacrifice de Christ. Voyons avec quel empressement Ésaïe se présente aussitôt pour servir celui qui vient d’ôter son péché. Sommes-nous prêts à répondre ainsi à l’appel du Seigneur : « Me voici, envoie-moi » ?
C’est une étrange mission que reçoit en premier lieu le jeune prophète, il s’agit pour lui d’annoncer à « ce peuple » que Dieu lui rendra son message incompréhensible. Endurcissement souvent rappelé (Matthieu 13. 14…), envoyé seulement une fois que ce peuple aura lui-même « rejeté avec dédain la parole du Saint d’Israël » (chapitre 5. 24). Dieu le permet pour que « les nations » puissent avoir part au salut (Romains 11. 25).
Cette année de la mort du roi Ozias a été décisive pour le jeune Ésaïe. Y a-t-il aussi dans votre vie une date marquante : celle de votre rencontre avec le Seigneur Jésus Christ ?