Jusqu’au chapitre 6. 9, l’apôtre va introduire le christianisme dans le cercle familial. La soumission d’une femme à son mari, cas particulier du verset 21, est considérée aujourd’hui dans nos pays comme un principe périmé. Mais si la crainte de Christ constitue l’atmosphère d’un foyer, le mari n’exigera rien d’arbitraire et la femme de son côté reconnaîtra que tout ce qui lui est demandé correspond à la volonté du Seigneur. En fait, c’est l’amour qui saura dicter au mari son attitude. Et de nouveau le parfait Modèle est évoqué : Christ dans ses affections divines pour son Assemblée.
Dans les chapitres 1 (verset 23) et 4 nous avons vu celle-ci comme son Corps, lui étant la Tête. Au chapitre 2, l’Église nous a été présentée comme un édifice dont il est la pierre angulaire. Ici enfin, elle est son Épouse. À ce titre elle a reçu, reçoit et recevra de son amour les preuves les plus excellentes. Hier, Christ s’est livré lui-même pour l’Assemblée (verset 2). Aujourd’hui, il l’entoure de ses soins, la purifie, la nourrit, la chérit et la prépare avec tendresse pour la rencontre glorieuse (versets 26, 29 ; voir chapitre 4. 11…). Demain, il se la présentera, digne de lui, pour sa joie, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais glorieuse, sainte et irréprochable parce qu’elle sera alors revêtue de ses propres perfections (verset 27).