Attention aux paroles vaines et folles que nous pouvons prononcer (versets 3 à 5) ou écouter (verset 6) ! Autrefois ténèbres, nous sommes maintenant lumière dans le Seigneur ; entre les deux : notre conversion. Deux états auxquels correspondent deux marches : celle d’autrefois (chapitre 2. 2 et 4. 17 à 19) et celle qui doit nous caractériser désormais. Créés pour les bonnes œuvres, marchons en elles (chapitre 2. 10). Appelés à la gloire du Christ, marchons d’une manière digne de cet appel (chapitre 4. 1). Enfants du Dieu d’amour, marchons dans l’amour (chapitre 5. 1). Devenus « lumière dans le Seigneur », marchons comme des enfants de lumière (verset 8 ; comparer Jean 11. 10). Dans nos jours dangereux et mauvais, regardons où nous posons le pied : marchons soigneusement (verset 15). Toutes ces conditions sont-elles une pénible contrainte ? Aucunement : les versets 19 et 20 montrent de quelle manière le chrétien traduit sa joie et sa reconnaissance.
Prenons le verset 16 comme ligne de conduite ! Chacun de nous connaît le regret d’avoir laissé passer mainte occasion, tant pour le service que pour le témoignage ! Au moins, sachons saisir celles qui sont encore devant nous. Et ne manquons pas l’unique et merveilleuse occasion de vivre le reste de notre courte vie terrestre pour le Seigneur Jésus Christ, Lui seul en est digne.