Tout Israël est rassemblé pour entendre les paroles de l’alliance. La puissance et l’amour de l’Éternel ont opéré pour lui de grands miracles. Le peuple les a vus (verset 1) mais pas avec les yeux du cœur (verset 3 ; Éphésiens 1. 18). Les signes accomplis en sa faveur n’ont pas eu d’effet moral sur sa conscience. Il en fut de même aux jours du Seigneur Jésus sur la terre. « Beaucoup crurent en son nom, contemplant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux… » (Jean 2. 23, 24). Nous risquons de leur ressembler chaque fois que nous nous contentons d’une connaissance intellectuelle de la vérité.
Pourtant le verset 3 affirme que Dieu n’avait pas donné à Israël des oreilles pour entendre jusqu’à ce jour. Était-ce alors la faute de ce dernier s’il n’a pas écouté ? Certainement oui ! L’apôtre Paul rend ce peuple pleinement responsable d’avoir volontairement fermé ses oreilles de peur d’entendre et de se convertir (Actes 28. 27, 28). « Sachez – poursuit-il – que ce salut de Dieu a été envoyé à ceux des nations ; eux, ils écouteront ». Le Seigneur veuille que ce ne soit pas en vain et qu’aucun de nous n’endurcisse son cœur aujourd’hui en entendant sa voix (Hébreux 3. 7, 15 ; 4. 7). Remarquons la fréquente répétition de ce mot « aujourd’hui » tout au long des derniers chapitres de ce livre.