Le Psaume 45. 12 déclarait à l’Épouse terrestre : « le roi désirera ta beauté, car il est ton Seigneur : adore-le ». Le Cantique contient en quelque sorte la réponse à cette invitation : « je suis à mon bien-aimé… », dit la fiancée du Roi (verset 11). Elle a conscience des liens qui l’unissent à lui : il est son Seigneur. Elle se glorifie, non de sa position de reine, mais de l’amour de l’Époux. Ce n’est plus seulement sa beauté (décrite dans les versets 2 à 10) que le roi désire. Elle déclare avec assurance : « son désir se porte vers moi ». On a pu dire que c’était la note la plus élevée du Cantique… et en même temps la plus humble. Être certain que le Seigneur nous aime n’est pas de la prétention, puisque cet amour n’est aucunement fondé sur nos mérites. L’âme est établie dans la grâce. Que chacun de nous possède cette assurance d’être aimé personnellement par le Seigneur Jésus.
Sur la vigne d’Israël, non gardée et si longtemps stérile, on verra enfin des bourgeons et des fleurs, promesse d’une magnifique récolte (verset 13). Chaque racheté est maintenant appelé à rendre culte à Dieu par Jésus Christ, en offrant ces fruits exquis de la louange conservés pour le Bien-aimé (verset 14 ; Hébreux 13. 15 ; Deutéronome 26).