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Le Cantique des cantiques
Chaque jour les Écritures - 5e année

Cantique des cantiques 5. 2 à 16

Sursaut d’un amour assoupi

Que de fois nous pouvons nous reconnaître dans l’égoïsme et la nonchalance coupable de la bien-aimée ! Jésus frappe à la porte de notre cœur. Mais la tiédeur spirituelle, l’amour de nos aises, la négligence à nous juger, nous font trouver mainte excuse pour ne pas écouter la voix de son Esprit. Avec tristesse le Seigneur « passe plus loin ». Sachons alors, pour retrouver sa communion, déployer l’ardeur de la jeune épouse. Pour décrire son bien-aimé, elle n’a pas de termes assez brûlants, de comparaisons assez éloquentes.

Et nous qu’aurions-nous à dire si quelqu’un nous interrogeait au sujet du Seigneur Jésus ? (comparer Matthieu 16. 15, 16). Qu’est-il de plus pour nous que ceci ou cela ? (verset 9). Saurions-nous parler et de son amour et de sa puissance, de son abaissement, de son obéissance jusqu’à la mort de la croix ? Aurions-nous quelque chose à dire de sa grâce et de sa sagesse, des perfections de sa marche et de son service ? « Il n’y a point d’apparence en lui pour nous le faire désirer », disait Israël par la bouche du prophète (Ésaïe 53. 2). Mais la beauté des gloires morales du Messie (cachées au peuple incrédule) amène ici l’Épouse à s’écrier : « Toute sa personne est désirable ». Cette Personne est-elle vraiment l’objet de tous nos désirs ?

Cantique des cantiques 5

2Je dormais, mais mon cœur était réveillé. C’est la voix de mon bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. 3 Je me suis dépouillée de ma tuniquea, comment la revêtirais-je ? Je me suis lavé les pieds, comment les salirais-je ? –4Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui. 5Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains ont coulé des gouttes de myrrhe, et de mes doigts, des gouttes de myrrhe limpide, sur les poignées du verrou. 6J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, il avait passé plus loin ; mon âme s’en était allée pendant qu’il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je l’appelai, mais il ne me répondit pas. 7Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils m’ont blessée ; les gardes des murailles m’ont ôté mon voile. 8Je vous adjureA, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour.

9Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?

10Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille. 11Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ; 12ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d’eau, baignés dans le lait, bien enchâssésb ; 13ses joues, comme des parterres d’aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ; 14ses mains, des rondelles d’or, où sont enchâssées des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ; 15ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d’or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ; 16son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !

Notes

aou : manteau.
bd’autres : se tenant au milieu de l’abondance.

(La Bible - Traduction révisée)