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Actes des Apôtres
Chaque jour les Écritures - 4e année

Actes 27. 1 à 17

Voyage pour Rome – Un avertissement refusé

Pour empêcher la propagation de l’Évangile, l’Ennemi a poussé les hommes contre Paul. Il se sert à présent d’obstacles naturels pour lui barrer la route.

Beaucoup de chrétiens ressemblent au voilier : leur marche dépend du vent qui souffle. Si c’est celui « du midi » qui les pousse doucement, tout va bien : ils lèvent l’ancre pleins de courage (verset 13). Mais tourne-t-il pour devenir contraire, les voilà qui naviguent « pesamment », « avec peine », ne sont plus capables d’avancer (versets 7, 8) et cherchent ici et là des abris humains contre leurs difficultés (verset 4). Enfin, lorsque survient le vent orageux d’une grosse épreuve, ils ne peuvent plus tenir et sont emportés à la dérive (verset 15). Le vapeur, lui, poursuit sa route par tous les temps. Que, mus par une foi active et ferme, nous avancions toujours ainsi vers le but, en dépit de tous les orages !

Tout en étant bienveillant envers son prisonnier, le centurion s’était fié davantage au patron du navire qu’à ce que Paul disait (verset 11). Ne nous arrive-t-il pas fréquemment d’accorder plus de confiance aux conseils et à l’opinion des hommes qu’aux directions de la Parole et du Saint Esprit ? Et ceci pour notre plus grand dommage (verset 10).

Actes 27

1Quand il fut décidé que nous embarquerions pour l’Italie, on remit Paul et d’autres prisonniers à un centurionA nommé Jules, de la cohorteA Augusta. 2Nous sommes montés à bord d’un navire d’Adramytte, en partance pour les régions bordant la côte d’AsieA, et nous avons gagné le large, en compagnie d’Aristarque, Macédonien de Thessalonique. 3Le jour suivant nous avons abordé à Sidon ; Jules, traitant Paul avec humanité, lui a permis d’aller chez ses amis pour jouir de leurs soins. 4Puis nous sommes repartis et nous avons navigué à l’abri de Chypre, parce que les vents étaient contraires ; 5après avoir traversé la mer qui baigne la CilicieA et la PamphylieA, nous avons débarqué à Myra en LycieA ; 6là, le centurion a trouvé un navire d’Alexandrie en partance pour l’Italie et nous y a fait monter. 7Pendant plusieurs jours, la navigation a été très lente ; arrivés avec peine à la hauteur de Cnide, comme le vent ne nous permettait pas d’avancer, nous avons navigué à l’abri de la Crète, vers le cap Salmone ; 8après l’avoir côtoyée avec peine, nous sommes arrivés en un lieu appelé Beaux-Ports, tout près de la ville de Lasée.

9Du temps s’était écoulé ; la navigation était désormais périlleuse – puisque la période du Jeûnea était même déjà passée –, 10aussi Paul les avertissait : Hommes, je vois que la navigation sera accompagnée d’avaries et de beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais même pour nos vies. 11Mais le centurion se fiait plus au pilote et au patron du navire qu’à ce que Paul disait. 12Le port n’était pas commode pour hiverner ; aussi la plupart furent d’avis de s’embarquer de là pour atteindre, si possible, Phénice, port de Crète regardant vers le nord-est et vers le sud-estb, pour y passer l’hiver. 13Comme le vent du midi soufflait doucement, ils crurent que ce projet était à leur portée, levèrent l’ancre et côtoyèrent de près [l’île] de Crète.
14Mais peu après, un vent d’ouragan appelé Euraquilon descendit violemment de l’île : 15le navire était entraîné sans pouvoir tenir contre le ventc ; alors nous nous sommes laissés emporter à la dérive. 16Et après avoir filé rapidement à l’abri d’une petite île appelée Cauda, c’est à grand-peine que nous nous sommes rendus maîtres de la chaloupe ; 17on la hissa à bord, puis on employa des mesures de sécurité en ceinturant le navire avec des cordages ; par crainte d’échouer sur les bancs de sable de la Syrted, les matelots descendirent les agrès supérieurse, et même ainsi nous étions emportés.

Notes

aLe Jeûne de la fête juive du septième mois.
blitt. : selon les vents du sud-ouest et du nord-ouest.
cvent du nord-est qui pousse le bateau en direction de l’Afrique.
dgolfe de Cyrénaïque (Libye), sur la côte africaine.
eou : l’ancre flottante.

(La Bible - Traduction révisée)