Le souverain sacrificateur et ceux qui sont avec lui sont remplis de jalousie en voyant des hommes sans instruction et qui ne faisaient pas partie de leurs cercles religieux, obtenir un tel succès auprès des foules. De plus, les sadducéens, qui niaient la résurrection, sont particulièrement excités contre les apôtres qui annoncent la résurrection du Seigneur Jésus (verset 17 ; chapitre 4. 1, 2). Incapables d’imposer leur autorité d’une autre manière, ils jettent en prison ces hommes qu’ils ne sont pas parvenus à faire taire.
Mais le Seigneur envoie un ange pour délivrer ses serviteurs qui retournent aussitôt enseigner dans le temple. Les chefs en sont avertis et les font comparaître devant le sanhédrin, leur tribunal. « Vous voulez faire venir sur nous le sang de cet homme », leur disent-ils. Pourtant, devant Pilate, ils ont eux-mêmes réclamé avec le peuple que son sang soit sur eux et sur leurs enfants (Matthieu 27. 25). Puis ils leur ordonnent encore de se taire.
« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes », répondent Pierre et les apôtres (voir chapitre 4. 19). Ils rendent une fois de plus un éclatant témoignage à la résurrection glorieuse de Jésus, « prince et Sauveur », ainsi qu’au pardon des péchés par son moyen.