Les persécutions dont étaient victimes les Thessaloniciens avaient augmenté leur foi, fait abonder leur amour, manifesté leur patience. Que leur manquait-il donc, et pourquoi l’apôtre juge-t-il nécessaire de leur adresser cette deuxième épître ? L’espérance cette fois n’est pas nommée, ni non plus la joie de l’Esprit Saint comparer 1 Thessaloniciens 1. 3, 6 fin. Paul place devant eux les vérités propres à ranimer ces sentiments dans leurs cœurs. Le triomphe des persécuteurs et leurs propres souffrances ne sont que pour un temps. « Le Dieu des rétributions rend certainement ce qui est dû » (Jérémie 51. 56).
Cette rétribution, des fidèles comme des méchants, aura lieu au jour du Seigneur. Elle est liée à sa manifestation glorieuse. Le même châtiment : « une perdition éternelle » atteindra les païens demeurés volontairement dans l’ignorance de Dieu et les chrétiens de pure profession, désobéissants à l’évangile (verset 8). Tandis que les saints, « tous ceux qui auront cru », seront vus dans la compagnie du Seigneur, associés à sa gloire admirable (verset 10 ; Matthieu 13. 43). Mais le bon plaisir de Dieu et la prière de l’apôtre, c’est que dès à présent le nom de notre Seigneur Jésus Christ soit glorifié en chacun de ceux qui lui appartiennent.