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Le second livre de Samuel
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Samuel 15. 1 à 12

Soulèvement d’Absalom

L’attitude d’Absalom ne montre aucun travail de conscience. Il avait soigneusement préparé son coup d’état. Jour après jour, il s’était rendu à la porte de la ville pour y rencontrer ceux qui avaient une affaire à juger. Il leur tendait la main, les embrassait et les interrogeait sur la raison qui les amenait. Ensuite il leur donnait à entendre que son père n’était pas capable de prendre leur cause en main. Lui par contre, ajoutait-il, s’il recevait le pouvoir, ne manquerait pas de leur faire droit. Hypocrite et flatteur, Absalom réussissait pourtant de cette manière à se faire auprès de tout Israël une réputation de bienveillance, d’amabilité, de justice, aux dépens du roi son père. Il « dérobait les cœurs des hommes d’Israël » à leur seigneur véritable (verset 6 ; Romains 16. 18). N’y a-t-il pas aujourd’hui encore des personnes (et des objets) habiles à dérober nos cœurs au vrai David ? Souvenons-nous que ces cœurs appartiennent au Seigneur Jésus Christ. Il a payé un prix suffisamment grand pour les posséder sans réserve et sans retour.

Dans les versets 7 à 12 nous voyons Absalom, couvrant son action infâme d’un prétexte religieux, organiser le complot qui doit, compte-t-il, le placer sur le trône (Jérémie 9. 2 à 4).

2 Samuel 15

1Après cela, Absalom se procura des chars et des chevaux, ainsi que 50 hommes qui couraienta devant lui. 2Absalom se levait de bonne heure et se tenait au bord du chemin qui mène à la porte de la ville. Tout homme qui avait un litige l’obligeant à aller vers le roi pour un jugement, Absalom l’appelait et disait : De quelle ville es-tu ? Il répondait : Ton serviteur est de telle tribu d’Israël. 3Absalom lui disait : Regarde, ta cause est bonne et juste, mais il n’y a personne pour t’écouter auprès du roi. 4Et Absalom ajoutait : Que ne m’établit-on juge dans le pays ! alors tout homme qui aurait un litige ou un procès viendrait vers moi, et je lui ferais justice. 5Quand un homme s’approchait pour se prosterner devant lui, [Absalom] lui tendait la main, il l’attirait à lui, et l’embrassait. 6Absalom agissait de cette manière envers tous ceux d’Israël qui venaient vers le roi pour un jugement ; ainsi Absalom dérobait les cœurs des hommes d’Israël.

7Au bout de 40b ans, Absalom dit au roi : Je te prie, que je m’en aille à Hébron m’acquitter du vœu que j’ai fait à l’Éternel. 8Car moi, ton serviteur, j’ai fait un vœu quand je demeurais à Gueshur, en Syrie, disant : Si l’Éternel me fait retourner à Jérusalem, je servirai l’Éternel. 9Le roi lui dit : Va en paix. [Absalom] se leva et s’en alla à Hébron. 10Puis Absalom envoya des émissairesc dire dans toutes les tribus d’Israël : Quand vous entendrez le son de la trompetted, dites : Absalom règne à Hébron. 11Et 200 hommes de Jérusalem qui avaient été invités, allèrent avec Absalom ; ils le firent dans leur simplicité ne sachant rien de l’affaire. 12Pendant qu’il offraite les sacrifices, Absalom envoya [appeler] Akhitophel, le Guilonite, le conseiller de David, de sa ville de Guilo. La conjuration devint puissante, et le peuple était de plus en plus nombreux avec Absalom.

Notes

ac.-à-d. : 50 soldats d’infanterie légère.
bpl. lisent : quatre.
cailleurs : espions.
dcorne de bélier (héb. : shofar).
eoffrir, ici, litt. : sacrifier, voir Deutéronome 12. 15.

(La Bible - Traduction révisée)