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Le second livre des Rois
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Rois 3. 16 à 27

Délivrance devant une situation désespérée

De la part de l’Éternel, Élisée a fait connaître le moyen de la délivrance. Et comme toujours, ce moyen, c’est la foi. Avant de rien recevoir, il faut commencer par creuser des fosses. Plus on en creusera, plus il y aura d’eau. Or cette eau, remarquons-le, arrive « au matin, à l’heure d’offrir l’offrande » (verset 20). N’était-ce pas à Jérusalem, bien loin de cette contrée, que le sacrifice était offert ? Pourtant, c’est à cause de ce sacrifice que les eaux se mettent à couler. Nous comprenons ce que cela signifie : toutes nos bénédictions découlent de l’œuvre du Seigneur à la croix.

Mais les eaux, qui représentaient le salut pour les armées d’Israël, ont entraîné la destruction des Moabites. Pareillement, la mort de Jésus, salut pour les croyants, est en même temps la condamnation du monde (Jean 16. 8).

Trompés par les apparences, les Moabites sont frappés et leur pays dévasté. Mais ce que fait leur roi – l’horrible sacrifice de son fils aîné – produit la consternation dans le camp des vainqueurs. Et finalement les trois armées se séparent sans qu’il reste aucun bénéfice réel pour personne de cette expédition fâcheuse. Tel sera toujours le résultat de ce que nous n’entreprenons pas avec Dieu.

2 Rois 3

16Il dit : Ainsi dit l’Éternel : Qu’on remplisse de fosses cette vallée. 17Car ainsi dit l’Éternel : Vous ne verrez pas de vent, et vous ne verrez pas de pluie, cependant cette vallée sera remplie d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail. 18Cela est peu de chose aux yeux de l’Éternel : il livrera aussi Moab entre vos mains ; 19vous frapperez toutes les villes fortifiées et toutes les villes importantes, vous abattrez tous les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau et vous ruinerez avec des pierres toutes les bonnes parcelles [de terre].

20Au matin, à l’heure d’offrira l’offrande, voici, des eaux vinrent du chemin d’Édom, et le pays fut rempli d’eau. 21Et tout Moab apprit que ces rois étaient montés pour leur faire la guerre ; on convoqua tous les hommes qui étaient [en âge] de porter les armesb – et au-dessus – et ils se tinrent sur la frontière. 22Ils se levèrent de bon matin ; alors que le soleil se levait sur les eaux, Moab vit en face [de lui] les eaux rouges comme du sang. 23Ils dirent : C’est du sang ! Ces rois se sont certainement détruits et se sont frappés l’un l’autre ; et maintenant, Moab, au butin ! 24Mais quand ils arrivèrent au camp d’Israël les Israélites se levèrent et frappèrent les Moabites, qui s’enfuirent devant eux. Ils entrèrent dans [le pays] et frappèrent Moab ; 25ils détruisirent les villes ; ils jetèrent chacun sa pierre dans toutes les bonnes parcelles [de terre], et les en remplirent ; ils bouchèrent toutes les sources d’eau et abattirent tous les bons arbres,­… jusqu’à ne laisser à Kir-Haréseth que ses pierres : les hommes armés de frondes l’encerclèrent et la frappèrent. 26Quand le roi de Moab vit que la bataille devenait trop forte pour lui, il prit avec lui 700 hommes tirant l’épée, pour se frayer un chemin jusqu’au roi d’Édom ; mais ils n’y parvinrent pas. 27Il prit alors son fils, le premier-né, qui devait régner à sa place, et il l’offrit en holocauste sur la muraille. Il y eut alors une grande indignation contre Israël ; ils se retirèrent de lui et s’en retournèrent dans leur pays.

Notes

asignifie ici : offrir sur l’autel même ; litt. : faire monter.
blitt. : ceindre une ceinture.

(La Bible - Traduction révisée)