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Seconde épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

2 Corinthiens 10. 1 à 18

Les lettres de Paul et sa présence : une même autorité

Paul n’avait pu se résoudre à se rendre auprès des Corinthiens « avec le bâton » pour réprimer lui-même le mal (chapitre 10. 2 ; 1 Corinthiens 4. 21). Il avait préféré leur écrire et attendre l’effet que produirait sa lettre. Mais certains avaient profité de cette patience de l’apôtre, et de son absence, pour déprécier son ministère. L’humilité, la douceur et la bonté chrétienne dont Paul faisait preuve (verset 1) étaient prétextes à le mépriser. Car l’homme naturel n’admire que ce qui a de l’éclat : il regarde « à l’apparence » (verset 7). Or les armes d’un soldat de Jésus Christ ne sont pas charnelles (verset 4). Éphésiens 6. 10… les énumère. Souvenons-nous comment Gédéon, Samson, Jonathan, David, Ézéchias… pour ne citer qu’eux, ont remporté leurs plus grandes victoires. Ne nous laissons pas séduire par des qualités humaines telle que l’éloquence ou le charme personnel. Suivons la Parole et jamais celui qui la présente, si doué soit-il, même si nous avons reçu du bien par son moyen.

Les hommes se comparent à eux-mêmes et s’enorgueillissent, en quoi ils manquent d’intelligence (verset 12). Nous croyants, n’avons pour la marche et pour le service qu’un modèle parfait : Jésus ! Le contempler nous gardera toujours dans l’humilité !

2 Corinthiens 10

1Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bonté du Christ – moi qui, au milieu de vous, suis d’une apparence réservée, mais qui, absent, use de hardiesse envers vous –, 2je vous en supplie : que je n’aie pas, lorsque je serai présent, à user de hardiesse, avec cette assurance dont j’entends faire preuve, avec détermination, contre certains qui estiment que nous marchons selon la chairAa. 3Car même en marchant dans la chairb, nous ne combattons pas selon la chair ; 4les armes de notre guerre, en effet, ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses, renversant les raisonnements5et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, amenant toute pensée captivec à l’obéissance du ChristA, 6étant prêts à punir toute désobéissance, après que votre obéissance aura été rendue complète.

7Vous regardez à l’apparence ! d Si quelqu’un a la conviction d’appartenir à Christ, qu’il fasse encore en lui-même cette réflexion : Comme il appartient à Christ, [nous lui appartenons] nous aussi. 8Car même si je tire un peu plus de gloire de l’autorité que le Seigneur nous a donnée, pour votre édification et non pour votre ruinee, je n’ai pas à en rougir. 9Je ne veux pas avoir l’air de vous effrayer par mes lettres ; 10car ses lettres, affirme-t-on, ont du poids et de la force, mais sa présence personnelle est faible et sa parole méprisable. 11Celui qui parle ainsi doit estimer quef, tels nous sommes en parole par nos lettres, étant absents, tels aussi nous sommes en actes, étant présents. 12Nous ne prétendons pas, en effet, nous mettre au rang de certains qui se recommandent eux-mêmes, ni nous comparer à eux ; mais eux, qui se prennent eux-mêmes pour mesure et se comparent à eux-mêmes, manquent d’intelligence. 13Pour nous, nous n’allons pas nous glorifier dans ce qui dépasse la mesure, mais selon la mesure du champg [de travail] que le Dieu de mesure nous a départi en nous faisant parvenir jusqu’à vous. 14Car nous ne dépassons pas nos limites, comme si nous n’étions pas parvenus jusqu’à vous : de fait, nous sommes même arrivés jusqu’à voush pour vous annoncer l’évangileA du ChristA. 15Nous ne nous glorifions pas dans ce qui dépasse la mesure, dans les travaux des autres ; mais nous avons l’espoir, vu les progrès de votre foi, d’être abondamment agrandis au milieu de vous, dans notre champ, 16pour porter l’évangile au-delà de chez vous, non pour nous glorifier de ce qui est déjà préparé dans le champ des autres. 17Mais que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur ; 18car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, mais celui que le Seigneur recommande.

Notes

ac.-à-d. ici : selon nos penchants naturels.
bc.-à-d. : vivant dans la condition d’homme.
cmot employé pour désigner un prisonnier de guerre.
dou : Regardez les choses en face !
epour vous édifier, non pour vous abattre ; comp. 13. 10.
flitt. : Qu’un tel (homme) estime ceci, que.
glitt. : canne (à mesurer), règle, ici et v. 15 et 16.
hou : nous y sommes même arrivés les premiers.

(La Bible - Traduction révisée)