Qu’était l’amour des Macédoniens à côté de l’exemple suprême de « notre Seigneur Jésus Christ » ? Ils n’avaient pas choisi eux-mêmes leur profonde pauvreté (verset 2). Mais lui l’ « Héritier de tout » (Hébreux 1. 2) a daigné s’appauvrir de ses gloires célestes, naître dans une étable, être ici-bas « le Pauvre », celui qui n’avait pas un lieu où reposer sa tête (verset 9 ; Psaume 40. 18 ; 41. 1 ; Luc 9. 58). Pourquoi ? Pour nous enrichir de ces mêmes gloires et faire de nous ses cohéritiers. Adorable mystère de la grâce !
Les Corinthiens n’avaient pas mis à entière exécution leur heureux désir d’aider les assemblées. L’apôtre leur écrit que vouloir était bien, mais que faire était mieux encore. Souvent malheureusement nos bonnes intentions… restent des intentions : cette Bible à offrir, cette visite à un malade, ce petit service qui se présentait… Dieu prépare devant nous de bonnes œuvres (Éphésiens 2, 10). Mais nous avons besoin de lui pour le vouloir et le faire (versets 11, 12). C’est lui qui produit en nous l’un et l’autre selon son bon plaisir (Philippiens 2. 13), mais le décalage entre le mouvement du cœur et celui de la main vient de notre négligence.
Le souci de Paul était d’être gardé non seulement de toute fraude, mais même de toute apparence de mal devant les hommes.