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Seconde épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

2 Corinthiens 7. 2 à 12

L’amour se réjouit avec la vérité

L’amour de Christ étreignait Paul pour ses Corinthiens 5. 14. Cet amour était aussi vrai, aussi grand quand il leur avait écrit sa première lettre sévère. Mais à présent son cœur est au large ; il peut laisser parler librement ses affections. Ceux qui nous reprennent et nous avertissent avec le plus de sévérité sont souvent ceux qui nous aiment le plus. « Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime » – dira le Seigneur à une Église devenue tiède (Apocalypse 3. 19).

L’assemblée avait jugé le mal au milieu d’elle : elle avait ainsi montré sa pureté et sa droiture (verset 11) ; si elle avait supporté un péché affreux, c’était par ignorance et par négligence. Les Corinthiens n’en avaient pas moins dû s’humilier de leur état qui avait permis à un tel mal d’apparaître au milieu d’eux et ils en avaient éprouvé une tristesse selon Dieu.

Le verset 10 nous montre que le simple regret, la honte, le remords… ne sont pas la repentance. Celle-ci consiste à porter sur nos fautes le même jugement que Dieu, à reconnaître le mal et l’abandonner, qu’il s’agisse des actes commis avant ou après notre conversion (Proverbes 28. 13). Elle est le premier fruit de la foi. Et à son tour elle produit « des fruits qui conviennent à la repentance » comme le disait Jean le Baptiseur à ceux qui venaient à son baptême (Luc 3. 8).

2 Corinthiens 7

2Acceptez-nousa : nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne. 3Je ne le dis pas pour vous condamner, car j’ai déjà déclaré que vous êtes dans nos cœurs jusqu’à mourir ensemble et vivre ensemble. 4Grande est ma franchiseb à votre égard, grand est le sujet de gloire que j’ai de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction.

5De fait, à notre arrivée en MacédoineA, notre chairA n’a eu aucun repos ; nous avons été affligés de toute manière : au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes. 6Mais celui qui consolec ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolésd par la venue de Tite, 7et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolatione dont il a été rempli à votre sujet : il nous a raconté votre grand désir, vos larmes, votre ardente affection envers moi, de sorte que je me suis d’autant plus réjoui. 8En effet, même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas – si même je l’ai regretté – car je vois que cette lettre vous a attristés, ne serait-ce que pour un temps. 9Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentanceA ; car vous avez été attristés selon Dieu : ainsi, vous n’avez subi aucun tort de notre part. 10En effet, la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance salutairef dont on n’a pas de regret, mais la tristesse du monde produit la mort. 11Car voyez ce qu’a produit en vous le [fait] même d’avoir été attristés selon Dieu : quel empressement, que dis-je ? quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel ardent désir, quel zèle, quelle punition ! À tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans cette affaire. 12Si donc je vous ai écrit, ce n’a pas été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui qui a subi le tort, mais pour que l’empressement que vous avez à notre égardg soit rendu visible pour vous devant Dieu.

Notes

alitt. : Faites-nous place (dans vos cœurs) ; voir 6. 11-13 et 7. 3.
bou : ma liberté (de parole).
cou : réconforte, réconfortés, le réconfort ; aussi v. 13.
dou : réconforte, réconfortés, le réconfort ; aussi v. 13.
eou : réconforte, réconfortés, le réconfort ; aussi v. 13.
fou : qui conduit au salut.
gcertains lisent : l’empressement que nous avons à votre égard.

(La Bible - Traduction révisée)