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Le second livre des Chroniques
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Chroniques 36. 15 à 23

L’histoire ne se termine pas sur un constat d’échec

Livres de la grâce, les « Chroniques » sont pourtant obligés de conclure : « il n’y eut plus de remède » car lorsque la grâce est méprisée, il ne reste plus place qu’à « une certaine attente terrible de jugement » (Hébreux 10. 27). La parole du verset 15 « Il avait compassion de son peuple », devient au verset 17 « Il n’eut pas compassion… »

De la même manière celui qui était « ému de compassion » envers les foules… devra prononcer peu après une sentence sans appel contre les villes d’où venaient ces foules (Matthieu 9. 36 ; Matthieu 11. 21, 23). Malgré cela nous trouvons encore ici la miséricorde divine. Les « Chroniques », contrairement aux « Rois », passent très rapidement sur cette triste période finale. Ces livres ne se terminent pas sur la déportation elle-même, mais sur l’édit de Cyrus qui y a mis fin soixante-dix ans plus tard ! L’insondable grâce de Dieu a ainsi tout de même le dernier mot.

Nous le voyons, ces événements ne nous sont pas racontés comme le feraient nos manuels d’Histoire. Dieu ne nous rapporte pas des faits simplement pour intéresser notre esprit et meubler notre mémoire. Son intention est de parler à notre conscience et de toucher notre cœur. A-t-il atteint ce but en s’adressant à vous ?

2 Chroniques 36

15L’Éternel, le Dieu de leurs pères, envoya vers eux ses messagers, se levant de bonne heure et les envoyant, car il avait compassion de son peuple et de sa demeure. 16Mais ils se moquaient des messagers de Dieu, méprisaient ses paroles et raillaient ses prophètes, jusqu’à ce que la fureur de l’Éternel monte contre son peuple et qu’il n’y ait plus de remède. 17Alors il fit monter contre eux le roi des Chaldéens et tua leurs jeunes hommes par l’épée dans la maison de leur sanctuaire ; il n’eut pas compassion du jeune homme, ni de la vierge, [ni] de l’ancien, ni du vieillard : il les livra tous entre ses mains. 18Tous les ustensiles de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs, il emporta tout à Babylone. 19Ils brûlèrent la maison de Dieu, abattirent la muraille de Jérusalem et brûlèrent par le feu tous ses palais ; et tous ses objets précieux furent livrés à la destruction. 20Il déporta à Babylone le reste [échappé] à l’épée ; et ils furent ses serviteurs, à lui et à ses fils, jusqu’au règne du royaume des Perses ; 21afin que soit accomplie la parole de l’Éternel, [dite] par la bouche de Jérémie, jusqu’à ce que le pays ait joui de ses sabbats. Tous les jours de sa désolation il se reposa, jusqu’à ce que 70 ans soient accomplis.

22La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que soit accomplie la parole de l’Éternel [dite] par la bouche de Jérémie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse ; il fit une proclamation dans tout son royaume, et la publia aussi par écrit : 23Ainsi dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. Quiconque parmi vous est de son peuple, – que l’Éternel, son Dieu, soit avec lui, et qu’il monte !

(La Bible - Traduction révisée)