Nous retrouvons maintenant Josaphat, roi pieux dont les livres des Rois nous ont déjà beaucoup parlé. Rappelons qu’à partir de la mort de Salomon, les « Chroniques » retracent l’histoire des rois de Juda, alors que dans les « Rois » il était surtout question de ceux d’Israël. Pourquoi alors la vie de Josaphat y tenait-elle autant de place ? Parce qu’elle était malheureusement étroitement mêlée à celles d’Achab et de Joram, rois d’Israël ! Mais notre chapitre 17 n’a que de bonnes choses à dire de ce roi. Il se fortifie (verset 1) ; il marche « dans les premières voies de David » … il recherche le Dieu de ses pères, marche dans ses commandements, prend courage…, ôte les idoles (versets 1 à 6). Non seulement il se sépare du mal comme l’a fait Asa son père, mais il fait le bien (versets 7 à 11). Deux côtés inséparables de l’activité chrétienne ! (Romains 12. 9 ; 1 Pierre 3. 11).
Parmi les officiers supérieurs, Amasia s’était volontairement donné à l’Éternel, comme un vrai Nazaréen (Nombres 6. 2 : voir aussi 2 Corinthiens 8. 5). Il est possible – et c’est un appel adressé à chaque croyant – d’être consacré au Seigneur, tout en accomplissant fidèlement son métier ou sa tâche quotidienne. « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur » enjoint Colossiens 3. 23.