À côté de son caractère prophétique, la visite de la reine de Sheba illustre le chemin du pécheur qui vient au Sauveur. C’est l’occasion d’une parole pour celui de nos lecteurs qui n’aurait pas encore fait ce pas de la foi vers le Seigneur Jésus : rien de ce qui vous est rapporté à son sujet ne peut se comparer avec la connaissance personnelle que vous ferez de lui. De sorte que nous vous dirons seulement comme Philippe à Nathanaël : « Viens et vois » (Jean 1. 46 ; comparer verset 6).
Nous qui connaissons Jésus depuis déjà plus ou moins longtemps, savons-nous quel est le plus puissant témoignage que nous puissions lui rendre ? Montrons que nous sommes heureux ! Autour de nous, beaucoup sans l’avouer soupirent après le vrai bonheur. Peuvent-ils constater que nous le possédons ? Et que le secret de ce bonheur est notre relation personnelle avec le Seigneur ? Notre part leur fait-il envie, comme c’était le cas pour la reine par rapport aux serviteurs de Salomon ? Si nous avons l’air triste nous donnerons à penser que Jésus n’est pas en mesure de satisfaire notre cœur et nous empêcherons les autres de venir, de voir… et de croire.
Remarquons qu’il n’y a pas de commune mesure entre ce que la reine avait apporté et ce qu’elle reçoit : « tout son désir, tout ce qu’elle demanda » (verset 12).