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Première épître à Timothée
Chaque jour les Écritures - 5e année

1 Timothée 3. 1 à 16

Qualités morales requises pour les surveillants et les serviteurs

Aspirer à la surveillance doit être considéré comme une preuve d’attachement à l’assemblée. Pour exercer les fonctions de surveillant (ou d’ancien) et de serviteur (diacre), il n’est question ni d’études ni d’examen, mais de conditions morales. Elles sont de deux ordres :

  1. un bon témoignage dans l’assemblée et au dehors,
  2. une expérience acquise dans la vie chrétienne.

Dans toute maison, il existe une règle de conduite, une discipline collective à laquelle chacun se soumet. Il en est ainsi dans la maison du Dieu vivant, l’assemblée (1 Corinthiens 14. 40). Nous ne sommes nullement libres de nous y comporter à notre guise. Elle est la colonne sur laquelle le nom de Christ, la Vérité, est écrit pour le faire connaître au monde entier. Grand est le mystère de la piété parce que grand est Celui sur qui sont fondées nos relations avec Dieu. La venue de Jésus comme un homme sur la terre, la parfaite justice de toute sa marche dans la puissance du Saint Esprit et sous le regard des anges, son nom prêché et cru ici-bas, enfin son élévation dans la gloire, constituent les éléments inséparables de ce mystère inviolable confié à l’assemblée. Celle-ci est responsable devant le Seigneur de « soutenir » et de garder toute la Vérité (verset 15 fin).

1 Timothée 3

1Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à la charge de surveillantA, il désire une œuvre bonnea. 2Il faut donc que le surveillant soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, sageb, honorable, hospitalier, capable d’enseigner, 3ni adonné au vin, ni brutal, mais modéré, non querelleur, n’aimant pas l’argent, 4conduisant bien sa propre maisonA, tenant ses enfants soumis avec toute dignité. 5 (Si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assembléeA de Dieu ?) 6Qu’il ne soit pas convertic depuis peu, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la fauted du diable. 7Il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans le piège du diable.

8De même, [il faut] que les serviteursA soient dignes, sans double langage, non adonnés à beaucoup de vin, ni avides d’un gain honteux, 9gardant le mystèreA de la foi dans une conscience pure. 10Qu’eux aussi soient d’abord mis à l’épreuve ; ensuite, qu’ils servent, étant trouvés sans reproche.
11De même, que les femmes soient dignes, non médisantese, sobres, fidèles à tous égards.
12Que les serviteurs soient maris d’une seule femme, conduisant bien leurs enfants et leur propre maison ; 13car ceux qui ont bien servi acquièrent une bonne maturitéf pour eux-mêmes et une grande hardiesse dans la foi qui est dans le Christ Jésus.

14Tout cela je te l’écris avec l’espoir de me rendre bientôt auprès de toi ; 15mais – au cas où je tarderais – c’est pour que tu saches comment il faut se conduire dans la maisonA de Dieu, qui est l’assembléeA du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité.

16Incontestablement, le mystère de la piété est grand : Dieug a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nationsA, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire.

Notes

aou : une belle œuvre.
bou : pondéré, de bon sens.
cce verbe signifie : faire volte-face, se retourner.
dou : la condamnation.
eou : calomniatrices.
flitt. : un bon degré.
gde nombreux mss. ont : celui qui (comp. Jean 1. 14).

(La Bible - Traduction révisée)