La caverne d’Adullam devient le refuge de David. Mais c’est plutôt l’Éternel qui est son refuge, comme l’affirme un Psaume qu’il a composé dans cette caverne : « Tu es mon refuge » (Psaume 142. 6 – voir aussi Psaume 57. 2). Il ajoute : « Les justes m’environneront parce que tu m’auras fait du bien » (Psaume 142. 8). Les justes ? Peut-il s’agir de ces hommes du verset 2, en apparence si peu recommandables, suspects, hors la loi, chassés de la société ? Oui, Dieu donne ce nom à ceux qui aiment son oint et le reconnaissent comme chef. Du moment qu’il sont venus à David il n’est plus question de leur triste passé.
Ainsi ceux qui se rassemblent aujourd’hui autour de Jésus ont échangé leur détresse morale, leur immense dette envers Dieu, l’amertume de leur âme (verset 2) contre sa justice. À partir du moment où ils réalisent qu’ils n’ont plus rien à faire valoir, que le monde n’a pu les satisfaire, ils trouvent en lui un Chef et un objet pour leurs affections.
Que pouvait offrir David à ses compagnons ? Pour le présent, rien que des souffrances ! Mais pour l’avenir, le partage de sa gloire royale. Telle est la part du croyant ! Quel contraste avec les personnes de ce monde qui, comme les serviteurs de Saül au verset 7, reçoivent tous leurs avantages et leurs biens dans la vie présente !