Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Le premier livre de Samuel
Chaque jour les Écritures - 2e année

1 Samuel 14. 11 à 22

L’audace de la foi de Jonathan récompensée

De leur poste fortifié au sommet de la dent de rocher, les guetteurs philistins ont aperçu tout en bas les deux jeunes gens d’Israël. Ils ne se font pas faute de se moquer d’eux.

« Montez donc vers nous », crient-ils avec mépris sans se douter qu’ils donnent ainsi aux deux vaillants hommes le signal que ceux-ci attendent de la part de l’Éternel : le signal de leur propre destruction.

Or la foi, non seulement sait attendre, mais elle sait aussi s’avancer et combattre quand Dieu lui en a donné l’instruction. Pleins de hardiesse, nos deux combattants escaladent le rocher et prennent pied à son sommet. Ils ne pensent pas au danger couru, mais à la puissance divine. Celle-ci fait tomber devant eux les ennemis d’Israël. Les moqueries de l’instant précédent ont fait place à l’épouvante qui de proche en proche gagne tout le camp des Philistins. Ces derniers, dans une folie aveugle, se mettent à s’entre-détruire pendant que les Hébreux dispersés reprennent courage et se rassemblent à nouveau. Ainsi un petit commencement, quand c’est la foi qui le produit, peut avoir un grand résultat et de même, si nous sommes fidèles, Dieu pourra se servir de nos petites victoires pour encourager et affermir les chrétiens qui nous entourent.

1 Samuel 14

11Ils se montrèrent les deux au poste des Philistins ; et les Philistins dirent : Voici les Hébreux qui sortent des trous où ils se sont cachés. 12Les hommes du poste répondirent à Jonathan et à celui qui portait ses armes : Montez vers nous, et nous vous ferons savoir quelque chose. Jonathan dit à celui qui portait ses armes : Monte derrière moi, car l’Éternel les a livrés en la main d’Israël. 13Jonathan monta avec ses mains et ses pieds, et celui qui portait ses armes derrière lui. Les [Philistins] tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes les tuait derrière lui. 14Ce premier coup que frappèrent Jonathan et celui qui portait ses armes, mit [par terre] a une vingtaine d’hommes, sur la moitié environ du sillon d’un arpentb de terre. 15L’épouvantec fut dans le camp, dans la campagne et parmi tout le peuple ; le poste et les ravageurs, eux aussi, furent saisis d’épouvanted ; le pays trembla, et ce fut une frayeur de Dieu.

16Les sentinelles de Saül, qui étaient à Guibha de Benjamin, virent que la multitude s’écoulait et s’en allait, et ils s’entre-tuaiente. 17Saül dit au peuple qui était avec lui : Faites donc l’appel et voyez qui s’en est allé d’avec nous. Ils firent l’appel ; et voici, Jonathan n’y était pas, ni celui qui portait ses armes. 18Saül dit à Akhija : Fais approcher l’archef de Dieu (car l’arche de Dieu était en ce jour-là avec les fils d’Israël). 19Pendant que Saül parlait au sacrificateur, le tumulte qui était dans le camp des Philistins allait toujours grandissant ; alors Saül dit au sacrificateur : Retire ta main.

20Saül et tout le peuple qui était avec lui furent assemblés à grands cris, et vinrent à la bataille ; et voici, l’épée de chacun était contre l’autre : ce fut une confusion terrible. 21Il y avait, comme d’habitude, des Hébreux parmi les Philistinsg ; ils étaient montés avec eux dans le camp, [de tout] alentour. [Ils se rallièrent] eux aussi à Israëlh qui était avec Saül et Jonathan. 22Tous les hommes d’Israël qui s’étaient cachés dans la montagne d’Éphraïm, entendirent que les Philistins fuyaient, et ils s’attachèrent, eux aussi, à leur poursuite dans la bataille.

Notes

alitt. : fut de.
bun arpent : ce qu’une paire de bœufs pouvait labourer en une journée.
clitt. : tremblement.
dlitt. : tremblement.
eou : se dispersaient.
fqqs. lisent : l’éphod.
gou : qui appartenaient [comme esclaves] aux Philistins.
hlitt. : Eux aussi [se tournèrent] pour être avec Israël.

(La Bible - Traduction révisée)