Combien le péché dont il a dû s’occuper a fatigué le Seigneur Jésus ! Il s’en repose maintenant, l’ayant aboli dans sa mort. Et de même le chrétien doit en avoir fini avec les convoitises des hommes. Chers amis, ne nous suffit-il pas d’avoir, avant notre conversion, perdu un temps précieux dans une marche insensée vers la mort ? Vivons le reste de notre temps « pour la volonté de Dieu ». Sans doute notre nouveau comportement fera-t-il contraste avec celui du monde autour de nous. Ce dernier s’étonnera que nous nous abstenions de ses joies troubles et douteuses. On fera pression sur nous, on nous plaisantera, on nous dira peut-être des injures. Pourquoi ? Parce que le monde se sentira condamné par notre séparation, en attendant de l’être par le grand juge (verset 5).
Précisément, l’imminence de ce jugement nous dicte notre conduite : sobriété, vigilance, prière, amour fervent (chapitre 1. 22 fin). Celui-ci se traduit de bien des manières : en cherchant la bénédiction de nos frères (verset 8 fin), en pratiquant une joyeuse hospitalité, en utilisant les dons de la grâce variée de Dieu au profit les uns des autres. C’est ainsi que Jésus dans le ciel continue sur la terre à glorifier le Père (ce qui est sa grande pensée) dans la vie de ses rachetés (verset 11 ; Jean 17. 4, 11 ; 15. 8).