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Première épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

1 Corinthiens 13. 1 à 13

Valeur et nécessité de l’amour

Après les différents membres du corps de Christ : pied, main, oreille, œil… au chapitre 12, c’est comme si nous trouvions le cœur au chapitre 13. Son rôle est d’animer et de réchauffer tous les autres organes. Remarquons que l’amour n’est pas un don parmi ceux du chapitre 12 mais le mobile nécessaire à l’exercice de tous les dons. C’est un « chemin » ouvert à tous et qui conduit vers tous (chapitre 12. 31).

De même qu’un chemin est fait pour y marcher, l’amour divin ne se connaît vraiment que par l’expérience chrétienne. C’est pourquoi ce chapitre merveilleux ne nous en donne aucune définition. Il dresse une liste – non limitative mais suffisante pour nous humilier profondément – de tout ce que l’amour fait et surtout de ce qu’il ne fait pas. Ce chemin a été celui de Christ ici-bas : remarquons que son Nom peut être substitué au mot amour dans ce chapitre sans en changer le sens (voir 1 Jean 4. 8). Dans notre connaissance des choses encore invisibles, tout est partiel, indistinct, précaire. Mais bientôt nous verrons « face à face ». Alors notre Sauveur, qui lui nous a connus à fond, nous fera entrer dans l’entière connaissance de lui-même (verset 12, Psaume 139. 1…). Et l’amour impérissable sera parfaitement et éternellement satisfait dans notre cœur et dans le sien.

1 Corinthiens 13

1Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suisa comme un cuivreb qui résonne ou comme une cymbale retentissante. 2Et si j’ai le don de prophétie, si je connais tous les mystèresA et possède toute la connaissance, si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnesc, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. 3Et même si je distribuais en aliments tous mes biens, et si je livrais mon corps pour être brûléd, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne m’est d’aucun profit.

4L’amour se montre patiente ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; 5il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; 6il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; 7il supportef tout, croit tout, espère tout, endure tout. 8L’amour ne péritg jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin. 9Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel aura sa fin. 11Quand j’étais enfanth, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui caractérisait l’enfant. 12Car nous voyons à présent au travers d’un verrei, obscurément, mais alors face à face. À présent je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu. 13Or maintenant ces trois [choses] demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces [choses], c’est l’amour.

Notes

alitt. : je suis devenu.
bou : bronze (instrument de musique, à vent).
cvoir Matthieu 17. 20 ; Marc 11. 23.
dcertains lisent : pour en tirer gloire.
eou : use de longanimité.
fou : couvre.
glitt. : tombe.
hpetit enfant sans connaissance.
iverre semi-transparent ; d’autres traduisent : comme dans un miroir (miroir ancien, en métal poli, donnant une image confuse).

(La Bible - Traduction révisée)