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Première épître aux Corinthiens
Chaque jour les Écritures - 4e année

1 Corinthiens 10. 14 à 33 ; 11. 1

La Table du Seigneur

La communion avec Dieu, part bénie du croyant, exclut toute participation avec l’idolâtrie sous ses formes les plus raffinées. D’une manière particulière, c’est à « la table du Seigneur » que la communion est exprimée. Ceux qui prennent part à la coupe et au pain sont en principe tous des rachetés du Seigneur sans être, il s’en faut de beaucoup, tous les rachetés du Seigneur. Cependant nous les voyons par la foi représentés dans le seul pain, signe visible qu’il y a un seul corps. Il exprime cette unité de l’Église que le monde religieux prétend vouloir réaliser… alors qu’elle existe déjà !

Si je ne cherche pas mon propre intérêt, que de moments deviennent disponibles pour les intérêts des autres, autrement dit pour ceux de Jésus Christ ; (comparer Philippiens 2. 21) ! Or chercher l’intérêt de mon frère ce n’est pas seulement veiller à son bien-être ; c’est également penser à sa conscience. C’est faire certaines choses pour lui et s’abstenir d’en faire d’autres. Ainsi serai-je amené à me poser toujours les mêmes questions : dans l’occasion présente, ai-je la liberté de rendre grâces ? Ce que je fais en ce moment, y compris simplement manger et boire (en contraste avec le verset 7), est-ce ou non pour la gloire de Dieu ?

1 Corinthiens 10

14C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. 15Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16La coupe de bénédiction que nous bénissonsAa, n’est-elle pas la communion du sang du ChristA ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ? 17Car nous, qui sommes un grand nombre, sommes un seul pain, un seul corpsA : en effet, nous participons tous à un seul et même pain. 18Considérez l’Israël selon la chairA : ceux qui mangent les sacrificesA n’ont-ils pas communion avec l’autel ? 19Que dis-je donc ? – que ce qui est sacrifié à une idole est quelque chose ? ou qu’une idole est quelque chose ? 20– Non, mais ce que les nationsA sacrifient, elles le sacrifientb à des démonsA et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. 21Vous ne pouvez pas boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur et à la table des démons. 22Provoquons-nous le Seigneur à la jalousieA ? Sommes-nous plus forts que lui ?

23Toutes choses sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes n’édifient pas. 24Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui. 25Mangez de tout ce qui se vend au marchéc, sans vous informer de rien à cause de la conscience : 26“car la terre est au Seigneur✷, et tout ce qu’elle contient”d. 27Or si quelqu’un parmi les incrédules vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qui est mis devant vous, sans vous informer de rien à cause de la conscience. 28Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice – n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience. 29Quand je dis : la conscience, [il s’agit], non de la vôtre, mais de celle de l’autre ; car pourquoi ma liberté est-elle jugée par la conscience d’autrui ? 30Si moi je participe [à quelque chose] avec action de grâcese, pourquoi suis-je blâmé à propos d’une chose pour laquelle moi je rends grâces ? 31Donc, que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. 32Ne devenez une cause d’achoppement ni pour les Juifs, ni pour les GrecsA, ni pour l’assembléeA de Dieu ; 33comme moi aussi je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon intérêt personnel, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.

Notes

ac.-à-d. : pour laquelle nous rendons grâces.
bcertains mss. ont : ce qu’on sacrifie, on le sacrifie.
cou : à la boucherie.
dPsaume 24. 1.
eou : avec reconnaissance ; ou encore : par grâce.

(La Bible - Traduction révisée)