C’est un grand jour de fête et une date marquante dans l’histoire d’Israël ! Des sacrifices sont offerts : le peuple mange, boit et se réjouit dans la présence de Dieu. Alors, pour la seconde fois, Salomon est établi roi, et oint pour l’Éternel. Il s’assied sur « le trône de l’Éternel ». La majesté et la domination conférées au fils de David préfigurent cette période de mille ans où Christ régnera pour Dieu sur toute la terre.
La mort de David « en bonne vieillesse, rassasié de jours, de richesses, et de gloire » (verset 28), vient clore ce 1er livre des Chroniques auquel nous donnerions volontiers pour titre une expression d’Ésaïe 55. 3 : « les grâces assurées de David ». La citation qu’en fait Paul (Actes 13. 34) montre qu’il s’agit en particulier de la résurrection que cet homme de foi attend désormais avec la multitude des saints endormis en Jésus. Mais n’a-t-il pas toute sa vie été un objet de grâces, assurées par Dieu lui-même ? Chers amis croyants, nous aussi, pour le présent et pour l’avenir, nous jouissons de grâces assurées en Christ. « De sa plénitude en effet, nous tous (pas seulement David) nous avons reçu et grâce sur grâce » (Jean 1. 16).