Après s’être adresse au peuple, David se tourne vers l’Éternel. Va-t-il faire valoir tout ce que les chefs et lui ont donné ? Au contraire ! Il rend gloire au Dieu à qui tout appartient, et s’humilie devant lui. Ces deux sentiments vont toujours ensemble.
« Ce qui vient de ta main, nous te le donnons » – déclare le roi. Le Seigneur nous confie des biens pour nous accorder la joie de lui en offrir quelque chose. Lui-même n’a besoin de rien (Psaume 50. 10 à 12). Mais ce qui est apporté volontairement, avec joie, a du prix pour son cœur. Donner par contrainte ou avec un esprit légal n’exerce ni l’amour ni la foi. C’est de cette manière que les pharisiens payaient les dîmes (Matthieu 23. 23). Au contraire, les Macédoniens dont parle Paul avaient agi « spontanément », abondant « dans la richesse de leur générosité » (2 Corinthiens 8. 1 à 3).
N’est-elle pas magnifique la louange de David (versets 10 à 13) ? Il vaut la peine de la lire à haute voix en pensant à qui nous nous adressons. « À toi… la grandeur, la force et la gloire et la splendeur et la majesté : car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi… est le royaume et l’élévation comme Chef sur toutes choses… » Sur toutes choses y compris le cœur de ceux qui lui appartiennent !