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Le Seigneur est proche

Évil-Merodac, roi de Babylone, l’année où il commença à régner, éleva la tête de Jehoïakin, roi de Juda, et le tira de prison. Il lui parla avec bonté et mit son trône au-dessus du trône des rois qui étaient avec lui à Babylone… et Jehoïakin mangea le pain devant lui constamment, tous les jours de sa vie.
2 Rois 25. 27-29
Ce que nous apprend Jehoïakin (3)
Nous faire du bien à la fin

Nous voyons une image magnifique de la bonté de Dieu dans la libération de Jehoïakin dans la trente-septième année de son règne, lorsqu’il avait 55 ans.

Manassé s’est humilié devant Dieu lorsqu’il était en prison à Babylone, et il a été libéré. Nous ne savons pas si Jehoïakin a eu une expérience semblable, mais nous pouvons certainement apprécier la bonté de Dieu envers lui. Jehoïakin s’est humilié lorsqu’il s’est rendu au roi de Babylone, et il est maintenant libéré et élevé. Dieu lui a fait “du bien à la fin” (Deutéronome 8. 16).

L’apôtre Pierre a écrit : “Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand le temps sera venu, rejetant sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous” (1 Pierre 5. 6-7). C’est exactement ce qui est arrivé à Jehoïakin. Après s’être humilié, ses vêtements de prisonnier sont changés, il mange à la table du roi de Babylone, et cela durant “tous les jours de sa vie”.

Dieu prend soin de nous et veut nous faire du bien à la fin. Quand serons-nous élevés, comme Jehoïakin l’a été ? Paul nous donne la réponse : “Quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en gloire” (Colossiens 3. 4).

En attendant, s’il y a des peines et des difficultés sur notre chemin – souvent dues à ce que nous sommes par nature –, n’oublions pas les mots de Jacques : “Voici, nous estimons heureux ceux qui endurent l’épreuve avec patience. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin accordée par le Seigneur – que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux(Jacques 5. 11).

Oui, il est plein de compassion et miséricordieux, et “sa bonté demeure à toujours” (Psaume 118. 1).

A. Leclerc

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