Le Seigneur est proche
Ce passage de Jacques 5 montre que chaque circonstance peut nous conduire à un meilleur état spirituel. Si nous souffrons, nous devrions prier ; si nous sommes joyeux, nous devrions chanter au Seigneur (v. 13).
Puis la question est posée : “Quelqu’un parmi vous est-il malade ?” (v. 14). Un tel cas demande la prière particulière de conducteurs fidèles du peuple de Dieu. Bien sûr, cela n’empêche pas la prière collective, celle de nous tous. Mais pour un malade, combien il est encourageant de recevoir la visite de frères et sœurs qui peuvent prier pour lui !
De plus, ce temps de prière pourra conduire non seulement à une guérison physique, mais également à une restauration spirituelle, car il est ajouté : “S’il a commis des péchés, il lui sera pardonné” (v. 15). Les Écritures nous invitent à ne pas supposer que les maladies sont le résultat d’un péché (Jean 9. 1-3 ; Philippiens 2. 25-30) ; toutefois, ces mêmes Écritures montrent que certaines maladies peuvent survenir à cause d’un péché (voir Jean 5. 14 ; 1 Corinthiens 11. 29-32). Les détails de ce chapitre de l’Épître de Jacques suggèrent que
Cela conduira à la réalisation de ce qui est dit au verset du jour : “Confessez donc vos fautes l’un à l’autre, et priez l’un pour l’autre, de sorte que vous soyez guéris”. C’est à ce moment précis que ces deux “l’un l’autre” peuvent être mis en pratique d’une façon très belle : celui qui a péché confesse son péché et celui qui a été offensé prie. Immédiatement, la guérison spirituelle a lieu, non seulement entre le coupable et le Seigneur, mais aussi entre les deux frères.
Un péché non confessé produit de la pourriture dans les ténèbres d’un cœur obstiné, mais on en est délivré dans la lumière de la confession, de la prière et du pardon.