Le Seigneur est proche
Quand nous apprenons à nous confier dans le Seigneur, il semble que rien ne soit plus difficile que d’attendre. Un certain nombre de psaumes et plusieurs prophètes reprennent cette prière : “Jusqu’à quand ?” (voir Psaume 13. 2-3 ; 94. 3-4 ; Jérémie 4. 21 ; Habakuk 1. 2). C’est le cri d’un cœur assuré de pouvoir se confier en Dieu, mais qui ressent profondément cette douleur sourde de l’âme accompagnant souvent une longue attente.
Prenons le livre d’Esther. C’est une histoire dramatique, dont nous lisons peut-être souvent les récits d’événements majeurs sans faire attention aux détails. Par exemple, quel a dû être le cri d’Esther, de Mardochée et du peuple des Juifs en Perse lorsqu’ils ont appris le décret ordonnant leur destruction ! Il s’est passé environ 2 mois avant que le soulagement arrive par la mort du méchant Haman, l’instigateur de ce décret. Et 9 mois se sont encore écoulés avant qu’ils soient entièrement délivrés de leurs ennemis (Esther 3. 12 ; 8. 9-12). Bien qu’aucune prière particulière ne soit mentionnée, nous pouvons être certains de leurs intenses supplications, jour après jour, mois après mois, dans l’attente de la réponse de Dieu.
Dans des temps comme ceux-ci,
Jusqu’à quand, ô Seigneur ? Cette prière exprime peut-être votre propre angoisse, alors que vous priez pour quelque sujet de tristesse. Et qui peut répondre ? Dans les Écritures, ceux qui prient savent rarement à quel moment la réponse va arriver. Mais il est précieux de s’attendre au Seigneur, et un jour nous réaliserons que ses voies étaient parfaites.