Le Seigneur est proche
En retrouvant Job au chapitre 19, nous voyons qu’il a touché le fond. Il est marqué par une profonde douleur et un immense découragement face aux circonstances, et la question ne manque pas de naître : “Pourquoi… ?” (v. 22).
Il connaîtra d’autres jours sombres avant que l’Éternel ne lui apparaisse au chapitre 38. Il poursuivra son débat avec ses amis, Éliphaz, Bildad et Tsophar, jusqu’à ce que Dieu intervienne. Mais à ce moment, dans un crescendo déchirant, Job implore ses amis : “Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous mes amis ! car la main de Dieu m’a atteint” (19. 21). Toutefois ses amis ignorent sa requête et continuent à débiter leurs banalités.
C’est alors que Job déclare, de manière si surprenante : “Je sais que mon rédempteur est vivant”. Et non seulement cela, mais que ce même Rédempteur, “le dernier, il sera debout sur la terre”. Job ne s’arrête pas là, il ajoute : “et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu”.
Le sens de cette affirmation est aussi simple que merveilleux : Job confesse qu’il connaîtra une résurrection, la résurrection de son corps ! Après avoir connu la mort, il verra Dieu dans sa chair, il le verra de ses propres yeux !
Ainsi, du plus profond de sa détresse, Job a eu une révélation, un moment d’inspiration divine, et il a prononcé ces merveilleuses paroles prophétiques. Dieu le rétablirait et le bénirait à la fin de ses épreuves – quel beau jour, en effet ! Ainsi,
Pour nous, ce sera aussi notre meilleur jour. Rappelez-vous que lorsque nous sommes dans l’épreuve, comme cela est arrivé pour Job, Dieu peut et veut encore nous parler.