Le Seigneur est proche
Chacun des psaumes qui parlent de manière prophétique de la mort du Seigneur Jésus Christ aborde cette mort sous un aspect différent mis en évidence dans chacun des quatre types de sacrifices mentionnés au début du Lévitique. Le Psaume 40 est le psaume de l’holocauste, qui met l’accent sur les desseins de Dieu – son but et ses plans pour l’atteindre ; le Psaume 69 est le psaume du sacrifice pour le délit, qui met l’accent sur la culpabilité, l’infraction à la Loi ; et le Psaume 22 exprime les souffrances du Seigneur en tant que sacrifice pour le péché. Bien qu’il n’y ait pas un psaume distinctif qui fasse le parallèle avec le sacrifice de prospérités, il y en a plusieurs qui en donnent le sens, comme le Psaume 85 ou le Psaume 118.
Le Psaume 22 est le premier des trois psaumes qui montrent le Seigneur Jésus comme le Berger. Dans le Psaume 22, nous pouvons le voir comme le “bon Berger”, donnant sa vie pour les brebis (Jean 10). Le Psaume 23 le montre comme le “grand Pasteur”, pourvoyant aux besoins de ses brebis (Hébreux 13. 20-21). Le Psaume 24 le présente comme le “souverain Pasteur”, manifesté en gloire (1 Pierre 5. 4). Certains ont appelé ces psaumes la croix, la houlette et la couronne.
Ce psaume 22 se divise en deux parties principales : le Sauveur souffrant (v. 1 à 22a), et les bénédictions découlant de ses souffrances (v. 22b à 32) ; ou, comme le dirait l’apôtre Pierre, les “souffrances qui devaient être la part de Christ et les gloires qui les suivraient” (1 Pierre 1. 11).
Dans la section représentant le Sauveur souffrant, nous voyons les souffrances du Sauveur sous trois aspects. Tout d’abord, ses souffrances sous la main d’un Dieu saint (v. 2 à 7a), puis entre les mains des hommes remplis de haine (v. 7b à 19), et enfin entre les mains hostiles de Satan (v. 20 à 22a).
Que nous considérions ce psaume d’un point de vue symbolique, historique, prophétique ou messianique, nous devons ôter nos sandales (voir Exode 3. 5), car nous sommes sur une terre très sainte !