Le Seigneur est proche
L’Ecclésiaste, le grand livre philosophique de la Bible, a été écrit par Salomon, l’homme le plus sage que cette terre ait porté. Dès le début de ce livre, Salomon confesse que la philosophie ne fait que tourner en rond. Elle s’appuie sur ce qui est observable, et ce qui peut être vu de la création suit justement un mouvement circulaire. Le soleil, l’eau et les vents sont des éléments puissants dont dépend notre existence même. Tous ces éléments doivent suivre leur cycle préétabli, sans quoi la vie ne serait pas possible. Il en est de même pour le sang dans notre corps, et la science nous dit que c’est la même chose pour les atomes ou encore les astres.
Ce complexe enchevêtrement de cercles est incroyable dans sa précision. Si le philosophe est honnête, il doit reconnaître qu’il y a, au-delà de l’univers, une intelligence qui a conçu et appelé à l’existence cet ordre magnifique (Proverbes 3. 19 ; 1 Timothée 6. 13).
La philosophie atteint là sa limite. Mais, au-delà de la création, ce grand Dieu s’est révélé à la fois dans les Écritures, qui sont la parole de Dieu écrite, et dans son propre Fils bien-aimé, qui est la parole de Dieu faite chair (Jean 1. 14), la parfaite expression des pensées divines. Cette révélation est encore plus merveilleuse que la création, et va beaucoup plus loin que ce que les cinq sens de l’homme peuvent percevoir.
“L’Éternel règne, il s’est revêtu de majesté ; l’Éternel… s’est ceint de force : aussi le monde est affermi, il ne sera pas ébranlé. Ton trône est établi depuis longtemps ; tu es dès l’éternité” (Psaume 93. 1-2).