Ce passage d’Ésaïe est directement appliqué au Seigneur dans l’Évangile de Matthieu (12. 17-21). Il m’a beaucoup aidé lorsque j’étais jeune. J’agissais tellement sous une contrainte légale que je me sentais coupable si je montais dans un tramway sans me lever immédiatement pour donner mon témoignage. Dès que nous quittions la station, je me levais et je disais : Mes amis, je veux témoigner pour Jésus Christ et je veux vous dire comment Dieu m’a sauvé. – Le chauffeur se retournait alors et me disait : Asseyez-vous. Personne ne vous a demandé de venir ici pour diriger un service religieux. – Je lui répondais rudement, en disant : Je vais me rasseoir puisque vous le demandez, mais vous devrez répondre devant le tribunal de Dieu d’avoir empêché ces gens d’entendre l’évangile. – Je faisais la même chose dans les trains. Dès que nous quittions la gare, je faisais face aux passagers et je commençais à donner mon témoignage. Je sentais que je devais le faire sous peine d’être responsable de la perte de leurs âmes. Je ne me rendais pas compte que ce n’était pas convenable.

Que dit ce verset à propos du Seigneur ? “Il ne criera pas, il n’élèvera pas sa voix, et il ne la fera pas entendre dans la rue”. Il a accompli son service pour Dieu d’une manière si paisible, si calme. Lorsque les gens venaient à lui et lui demandaient comment obtenir la vie éternelle, ou comment être sauvé, il était toujours prêt à leur répondre. Il cherchait les âmes perdues, comme la femme à la fontaine de Sichar (Jean 4) ; mais jamais il n’a agi d’une manière exubérante ou grossière. Il était vraiment le gentleman divin.

J’ai été très surpris la première fois que j’ai entendu cette expression appliquée au Seigneur. Qu’est-ce qu’un gentleman ? Un homme doux, un homme plein de grâce. Jésus était tout cela. Même lorsqu’il réprimandait sévèrement le péché, il n’agissait jamais de manière rude et bruyante.

Dans ce domaine-là aussi, retenons ce que nous dit le Seigneur : “Apprenez de moi” (Matthieu 11. 29).