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Le Seigneur est proche

Les brebis écoutent sa voix ; puis il appelle ses propres brebis par leur nom… il marche devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jean 10. 3-4
Qui suivez-vous ?

Les brebis du bon Berger écoutent sa voix, et le suivent (v. 4, 27). Mais elles ne suivront pas un étranger (v. 5). Et nous, que faisons-nous ?

Les réseaux sociaux impriment de plus en plus profondément leur marque. On peut remarquer l’importance grandissante des influenceurs (ou influenceuses) sur le comportement des jeunes et moins jeunes. Ces appellations ne sont pas anodines : ils, ou elles, exercent une véritable influence sur ceux qui les suivent, même si, le plus souvent, ceux-ci ne s’en rendent pas compte. Est-ce de cette influence que nous voulons pour nous ou nos enfants ? Être follower (suiveur) ?… Qui voulons-nous vraiment suivre ? Les influenceurs de ce monde ou Celui que nous connaissons comme le bon Berger ? Au début du Psaume 16, le Seigneur nous dit prophétiquement que “les misères de ceux qui courent après un autre [qui le suivent] seront multipliées” (v. 4). Prenons cet avertissement au sérieux !

En contraste, Jean 10 nous présente trois caractéristiques des brebis du bon Berger :

– Elles connaissent sa voix, parce qu’il les a appelées par leur nom. Cela nous parle de la conversion, point de départ de notre vie chrétienne. Saul de Tarse en a fait l’expérience sur le chemin de Damas. Il a entendu le Seigneur l’interpeller depuis le ciel : “Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ?” (Actes 9. 4). Et sa vie en a été entièrement transformée. Notre conversion n’a sans doute pas été aussi spectaculaire ni aussi radicale, mais rappelons-nous que Celui qui nous a sauvés nous a “appelés d’un saint appel” (2 Timothée 1. 9).

– Elles écoutent sa voix. Sommes-nous assidus à lire la Bible jour après jour, pour y discerner “sa voix”, ce qu’il veut nous dire par sa Parole et par son Esprit ? Et pour l’écouter, c’est-à-dire lui obéir ?

– Elles le suivent. Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur nous a prévenus : “Personne ne peut servir deux maîtres” (Matthieu 6. 24). De même, nous ne pouvons pas non plus suivre plusieurs personnes différentes ! Or l’apôtre Pierre nous dit : “Christ a souffert pour vous, vous laissant un modèle, afin que vous suiviez ses traces” (1 Pierre 2. 21).

Entre le bon Berger qui nous dit : “Suis-moi” (Jean 21. 19), et les influenceurs de ce monde, nous devons choisir !

Mi. Allovon

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