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Le Seigneur est proche

Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays qui est au-delà du Jourdain.
Deutéronome 3. 25
Équité ou grâce

Avez-vous déjà vécu une attente déçue ? Vous avez peut-être pensé : C’était pourtant la volonté de Dieu pour moi : ce n’est pas juste ! – Dieu n’agit pas selon le principe de l’équité, car s’il le faisait, nous serions tous, en tant que pécheurs, perdus à jamais. Il agit sur le principe de sa grâce souveraine.

Peu avant qu’Israël ne quitte le désert pour entrer dans la terre promise, Moïse a prié : “Que je passe, je te prie, et que je voie ce bon pays” (verset du jour). L’Éternel a répondu : “C’est assez, ne me parle plus de cette affaire” (v. 26). Dieu lui avait dit depuis longtemps qu’il n’entrerait pas dans le pays (Nombres 20. 12 ; Deutéronome 1. 37).

D’un point de vue humain, Moïse avait été fidèle et avait porté sur ses épaules un peuple rebelle (Hébreux 3. 5 ; 11. 24-26). C’était donc injuste qu’il ne puisse pas entrer dans le pays ! Pourtant, il ne se plaint pas.

Il ne “passerait pas” en Canaan, mais Dieu le laisserait “voir ce bon pays”. L’Éternel lui dit de gravir le mont Pisga ; de son sommet, il pourra regarder tout le pays sans y entrer (Deutéronome 3. 27). Le mont Pisga préfigure un événement encore plus important dans la vie de Moïse.

Quelque 1 500 ans après les événements du Deutéronome, Moïse se tient sur une autre montagne (Luc 9. 29-31) ; mais cette fois-ci, il se trouve dans les limites de la terre sainte. Sur la montagne de la transfiguration, Moïse ne se contente pas d’observer “le pays”, mais il parle avec Christ de sa mort prochaine à Jérusalem. Quel privilège ! Il venait de passer 1 500 ans au ciel, et maintenant il se tient dans le pays, conversant intimement avec le Seigneur Jésus. Dieu avait cette perspective pour Moïse depuis le début !

La prochaine fois que nous penserons que la vie est injuste, considérons l’expérience de Moïse et la merveilleuse grâce de Dieu à son égard.

B. Reynolds

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