Et voici, un lépreux s’approcha ; prosterné devant lui, il disait : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net.
Matthieu 8. 2
Bien que la lèpre soit une maladie, la Bible la caractérise plutôt comme une impureté. Symboliquement, dans l’Ancien Testament, la lèpre évoque l’impureté du péché.
L’un des principaux enseignements de l’Évangile de Matthieu concerne les plans de Dieu pour Israël, pour les nations et pour Christ en rapport avec cette terre. Le lépreux symbolise l’impureté d’Israël. Pendant des siècles, l’esprit d’idolâtrie a caractérisé ce peuple, jusqu’à sa captivité à Babylone (Matthieu 12. 43-45). Mais après cela, ils ont manifesté sept autres formes d’impureté, comme l’indiquent les sept questions provocatrices de la prophétie de Malachie. “En quoi nous as-tu aimés ?” (Malachie 1. 2) est la première d’entre elles.
Dans l’épisode de Matthieu 8, le lépreux n’a aucun doute sur la capacité du Seigneur à le guérir. Il énonce clairement : “Tu peux me rendre net”. Le mot traduit ici par “tu peux” a la même racine que le mot dynamite. Il reconnaît que le Seigneur Jésus est puissant. La première chose que nous apprenons de Dieu par Jésus Christ, à travers cette série de miracles, c’est sa puissance. Le lépreux croit en la puissance de sa main, mais il n’est pas convaincu de la volonté de son cœur. À son “si tu veux”, le Seigneur répond “je veux” : ces mots accompagnent sa main tendue. Son cœur et sa main agissent en parfaite harmonie.
Nous avons besoin d’en apprendre davantage sur nous-mêmes et sur le Seigneur Jésus. Par nature, nous sommes impurs. Mais lui est puissant. Il est en mesure de nous purifier afin que nous puissions le suivre et le servir. Mais surtout, c’est son cœur qui motive l’action de sa main.
G. Quail
Au début de son ministère, en présence d’un lépreux, Jésus a dit : “Je veux, sois net”. Et la lèpre du malade s’en est allée (Marc 1. 41-42). À la fin de son ministère, s’adressant à son Dieu, il prie : “Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée” (Jean 17. 24). C’est le “Je veux” de la grâce et le “Je veux” de la gloire, point de départ et point d’arrivée de notre vie nouvelle.P. Rossel