Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas non plus rendu grâces.
Romains 1. 21
Être reconnaissant

Le manque de reconnaissance ouvre la voie conduisant loin de Dieu. Le premier chapitre de l’Épître aux Romains décrit une époque où les gens reconnaissaient la puissance de Dieu et sa nature divine au travers de ses œuvres créées (v. 20). Cependant, deux choses sont intervenues : ils ont refusé d’honorer Dieu comme il le méritait, et ils ont refusé de le remercier pour tout ce qu’il avait fait. Cela a généré des pensées insensées, l’adoration d’idoles, des désirs impurs, une conduite immorale, et finalement une intelligence dénuée de sens moral, pleine d’injustice (v. 22-32).

L’esprit de reconnaissance a un grand pouvoir. Même dans nos tâches quotidiennes, c’est une bonne chose de dire que nous sommes reconnaissants pour ceci ou cela. Ainsi nous serons retenus d’être satisfaits de nous-mêmes comme si tout venait de nous. De combien de personnes dépendons-nous pour notre vie de tous les jours ? Aucun de nous ne mène une vie véritablement indépendante, et le fait d’être reconnaissant nous aidera à nous en souvenir.

Plus important encore, en étant reconnaissants nous serons maintenus fermes spirituellement. La reconnaissance nous rappelle que nous sommes ceux qui reçoivent, qu’un plus grand que nous a fait quelque chose pour nous – non seulement pour notre salut, mais aussi pour les bénédictions quotidiennes. La reconnaissance montre à nos amis que nous avons un secret : il y en a un Autre, Quelqu’un de plus grand que nous, dont la main repose sur nous en bien. Nous pourrions dire : C’était bien, ou c’était heureux, que cela se soit passé ainsi ! – Mais il est bien préférable de pouvoir dire – mais en vérité, de cœur, et pas comme une simple formule – : Je suis reconnaissant pour la manière dont cela s’est déroulé.

La reconnaissance nous garde humbles. Elle nous oblige à voir que Dieu agit, que sans lui nous ne pouvons rien faire, mais qu’avec lui toutes choses sont possibles. Devant les mille petites occasions où il nous comble quotidiennement de ses bienfaits, pourquoi agirions-nous comme si nous les avions obtenus par nous-mêmes ? Les chrétiens reconnaissants connaissent la paix de Dieu dans leur cœur, tant sur le plan personnel que collectivement, comme le dit l’Écriture : “Que la paix du Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants” (Colossiens 3. 15).

S. Campbell

×