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Le Seigneur est proche

Afin que nous ne les scandalisions pas, va à la mer, jette un hameçon et saisis le premier poisson qui montera ; quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère ; prends-le et donne-le-leur pour moi et pour toi.
Matthieu 17. 27
Toi et moi (6)
Une leçon de pêche

Ce n’était pas l’impôt dû à César (Matthieu 22. 21), mais celui du temple. Quand ceux qui collectaient l’impôt ont insinué que le Seigneur Jésus ne le payait pas, Pierre a affirmé aussitôt qu’il le faisait (17. 24-25), oubliant que Jésus avait appelé le temple “la maison de mon Père” (Jean 2. 16). Sans doute voulait-il préserver l’honneur de son Maître, mais sans y réfléchir, il a parlé de lui seulement comme d’un bon Juif.

La manière dont le Seigneur Jésus a corrigé Pierre nous enseigne comment nous devons nous comporter les uns envers les autres. Personne d’autre n’avait entendu les remarques de Pierre, aussi n’était-il pas nécessaire de les rendre publiques. Jésus prend Pierre à part en entrant dans la maison où il séjournait avec ses disciples. Là, il lui explique tranquillement que les rois et leurs fils ne sont pas liés par de telles obligations (v. 25-26). En agissant ainsi, non seulement le Seigneur a instruit Pierre, mais il l’a empêché de raconter aux autres ce qu’il avait dit aux receveurs d’impôts, ce qui aurait nécessité de le corriger par une intervention publique embarrassante.

Mais qu’en était-il de la réponse faite par Pierre aux collecteurs d’impôts ? – Plutôt que de maintenir ses propres droits, le Seigneur Jésus ne s’offusque pas, et paie ce que son disciple était incapable de payer (v. 27 ; voir aussi Matthieu 19. 27 – “nous avons tout quitté…”). En faisant cela, il lui a montré sa grandeur personnelle, car il s’est servi d’un poisson dans la mer de Galilée pour fournir la pièce de monnaie correspondant à l’impôt de deux personnes. “Pour moi et pour toi”, il n’y a pas de mots plus simples et plus touchants pour exprimer la disposition du Seigneur à joindre sa force à notre faiblesse. Il doit passer en premier, mais il nous associe à lui dans ce qu’il fait. Tout ce que Pierre avait à faire était d’accepter la répréhension et d’obéir au Seigneur – et il a fait une bonne prise. Quelles leçons Pierre a apprises ce jour-là au sujet de lui-même et au sujet de son Seigneur ! Elles sont aussi pour nous.

S. Attwood

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