Le Seigneur Jésus révèle à la femme samaritaine des vérités concernant l’adoration, des vérités importantes auxquelles nous devons être très attentifs.

Il lui dit d’abord que l’adoration des Samaritains ne répond pas à ce que Dieu attend. Dans l’Ancien Testament, Dieu voulait que les Juifs l’adorent à Jérusalem et la Loi indiquait comment (v. 22), ce que les Samaritains ne respectaient pas, puisqu’ils adoraient Dieu ailleurs. Mais, à ce moment-là, même le culte juif ne correspondait plus à la vraie adoration que Dieu désirait (v. 21).

Le Seigneur Jésus ajoute donc : “L’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité”. Ainsi maintenant, continuer à observer même les rites que l’Éternel avait donnés à son peuple, serait opposé à la pensée de Dieu.

Quelle est donc cette “vraie adoration” ? Les habits somptueux, l’encens, les grands édifices sont inutiles pour adorer “en esprit et en vérité”. On fait appel aux sens et aux émotions de l’homme, mais la connaissance de l’amour et de la grâce de Dieu conduit ceux qui croient au Seigneur Jésus à adorer Dieu comme Père (v. 23-24). L’adoration est fondée sur la relation si précieuse que ces croyants ont désormais avec le Père. Jésus parlait de Dieu comme de “son Père” ; une fois ressuscité, il révèle aux disciples que son Père est désormais aussi le nôtre : “Je monte vers mon Père et votre Père” (Jean 20. 17).

Entrés par grâce dans cette famille divine, nous offrons à Dieu des “sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ” (1 Pierre 2. 5). Il ne s’agit plus de rites formels semblables à ceux du culte juif, mais d’une attitude de cœur qui lui plaît dans ses enfants.